En République centrafricaine, la lutte contre le paludisme se poursuit. Cette maladie parasitaire est l’une des plus meurtrières dans le pays. Pour mieux la connaître, les chercheurs de l’Institut Pasteur s’intéressent notamment aux différentes souches du parasite. Récemment, c’est la résistance du parasite à l’artémisinine, principal médicament curatif du paludisme, qui a fait l’objet de recherches et de publications.
Les témoignages de médecins évoquant le manque d’efficacité des traitements à base d’artémisinine se sont multipliés dans la capitale centrafricaine. C’est pourquoi le Dr Romaric Nzoumbou-Boko, chercheur associé à l’Institut Pasteur de Bangui et responsable du laboratoire de parasitologie, s’est penché sur cette question.
« Cette étude consiste à rechercher des souches de plasmodium falciparum, principal parasite responsable du paludisme, qui sont porteuses des mutations liées à l’artémisinine, explique-t-il.... suite de l'article sur RFI