A cinq moins des élections, les dispositifs politiques vont changer dans les jours à venir. Des alliances politiques se font tous les sens, surtout la majorité des partis et associations politiques qui se rallient au parti MCU du président Faustin-Archange Touadéra, en vue de sa réélection à la tête du pays pour un second mandat. Ainsi, le pouvoir se prépare de virer certains sans doute certains ministres à travers un remaniement technique qui, d’autres langues parlent déjà du départ de l’actuel patron de la Primature, Firmin Ngrébada.
Le scrutin du 12 décembre, voulu par la Constitution, se prépare dans un climat très rassurant, aux dires des responsables de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), même si certains parlent pour leur part d’une situation à équation variable avec ce qui se passe dans l’arrière-pays.
Le pouvoir de Bangui se trouve déjà dans une dynamique d’issue avec ceux qui se doutent de la tenue effective de ces élections aux dates prévues. Voilà sans doute ce qui attend certains ministres qui font le double jeu depuis leur entrée au gouvernement.
Ces ministres que lepotentielcentrafricain.com ne cesse de dénoncer leur médiocrité, incompétence notoire, traîtrise contre le régime, accointance avec les groupes armés…ne vont jamais résister au grand vent, on dirait la tempête qui va les déguerpir du gouvernement pour être ainsi, regagner leur famille (politique, rébellion, parent…) respective dans les jours à venir, et de vaquer librement à d’autres occupations de leur convenance.
La présidente de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a décidé de remplacer les ministres qui ne font pas preuve de résultat dans la mission qui leur est confiée. D’un autre côté, nous avons des ministres qui sachant bien qu’ils ne sont pas à la hauteur de la tâche, veulent faire une virgule pour se retrouver peut-être à l’Assemblée Nationale comme si c’est leur dépotoir.
Avec ce remaniement technique du gouvernement très attendu, le vent va souffler très très fort, selon certaines indiscrétions, au Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, à l’Urbanisme et l’Habitat, à la Promotion de la femme, aux Affaires Etrangères, à l’Alphabétisation, aux Eaux et Forêt, au Tourisme, à l’Elevage, à la Fonction publique, aux Postes et Télécommunication, aux finances, à la Communication…
Parmi ceux qui doivent partir, se trouvent ceux qui vont pour législatives. Comme le précise le code électoral, les personnalités en fonction doivent démissionner de leur poste pour prétendre être candidat aux élections. Mais, le président Touadéra se veut d’un dirigeant travailleur, préfère également chasser les « mauvais élèves » qui torpillent sa vision politique et son projet de société qui est en marche pour l’intérêt du peuple centrafricain.
Le président Touadéra, a décidé ainsi de remplacer plusieurs ministres, qui sont des bras cassés. A en croire une source, certaines personnalités proches des leaders de l’opposition vont se retrouver dans cette équipe attendue. On parle également des centrafricains de la diaspora et les personnalités issues d’une cinquantaine de partis politiques et associations alliés au MCU. Les organisations de la société civile ne sont pas épargnées. Mais, ce sont les groupes qui ne jouent pas franc-jeu qui vont être blâmé sévèrement.
A vrai dire, la préparation de ces scrutins se déroule sur fond de remaniement technique du gouvernement. Outre les ministres, le nom de l’actuel chef du gouvernement circule dans les bouches. Puisque, dit-on, le patron de la primature va se lancer dans la course législative pour tailler une place à l’Assemblée Nationale. Un nouveau premier ministre va être nommé ? Si oui, il sera issu de quel clan ? Ceci revient à la discrétion du Chef de l’Etat, même si on lui siffle des noms venus de différentes entités.
La rupture de confiance entre le président Touadéra et certains ministres n’est pas à cacher. Donc, c’est un autre gouvernement qui va préparer l’élection de décembre. Un scrutin voulu par le président Touadéra, mais évité par peur par la quasi-totalité de l’opposition. Le casting se résume donc aujourd’hui à une compétition entre anciens ministres qui se battent pour trouver refuge à l’Assemblée Nationale. Attendons de voir !