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Centrafrique : Fusion déclarée entre Ali Darassa (UPC) et Abbas Sidiki (3R), une raison de plus pour déguerpir leurs représentants du gouvernement

Publié le mercredi 8 juillet 2020  |  Le Potentiel Centrafricain
Ali
© Autre presse par DR
Ali Darassa
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Ils ont pourtant tous les deux signé l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en RCA (APPR). Ils l’ont foulé aux pieds et ont toujours agi selon leurs meurtriers et macabres projets sans être inquiétés. Sidiki et Darassa décident aujourd’hui de faire fusion en une alliance pour, disent-ils, défendre leurs intérêts comme s’ils en avaient qu’en Centrafrique et pas dans leurs pays d’origine. Une drôle d’idée à se faire arracher les cheveux.

Depuis la fin de la semaine passée que la Minusca et les Faca ont lancé une offensive, si l’on peut l’appeler ainsi, contre les positions de Sdiki et ses barbares dans la région du nord-ouest du pays, tout le peuple a à juste titre, chaleureusement accueilli cette initiative et attendait qu’on lui annonce l’écrasement total de Sidiki et ses sbires, voilà qu’une nouvelle qu’aucune oreille centrafricaine n’attendait et ne voudrait surtout pas entendre, vient sombrer les espoirs.

Deux morts et des cas de blessés dans les rangs des Faca suite à une embuscade des éléments des 3R. Une nouvelle qui met tout le monde en effervescence contre le gouvernement inerte et intraitable. Ce n’est pas, il convient de le souligner, de gaieté de cœur que le peuple centrafricain a appris la nouvelle de l’embuscade des 3R contre un convoi de la Minusca et des Faca dont mort d’hommes centrafricains s’en est suivie. Sidiki a toujours joué son jeu, le jeu de récidiver dans ses meurtriers actes. Voilà qu’il le confirme à nouveau aux yeux et aux sus des hautes autorités du pays. Que dira le général Wanzé-Linguissara qui, entre temps, parlait en avocat défenseur de ce Sidiki après son retrait inattendu de Bouar pour regagner sa base arrière?

Sidiki tout comme Ali Darassa, qui ont sans vergogne annoncé la fusion de leurs mouvements en une alliance pour défendre leurs intérêts, disent-ils, ne sont pas des hommes à qui faire confiance. C’est ce genre de va-t’en guerre qui se fient et n’écoutent que le langage des armes avec un esprit ancré de destruction sinon d’impérialisme arrogant et aveugle.

Le retrait de Sidiki de Bouar pour sa base traditionnelle, les attaques répétées de ses hommes contre des positions des Faca, des USMS, la récente embuscade contre un convoi Munisca-Faca et surtout la fanfaronne et soudaine révélation de ces deux mécréants hommes de s’unir en alliance pour défendre leurs intérêts, est une haute trahison, une dénonciation fracassante de l’APPR, une raison des plus graves pour que les hauts dirigeants du pays puissent hésitation aucune, éjecter leurs représentants du gouvernement et de toutes les institutions de la République. Trop, c’est trop. A-t-on encore besoin d’autres preuves de la mauvaise foi, de la criminelle volonté de ces deux baroudeurs et assassins, de totalement détruire le pays pour réagir ? Les hautes autorités du pays ont trop attendu. Elles ont trop accepté ce qui ne peut guère être acceptable avec la main tendue du Président de la République, le Pr Faustin-Archange Touadéra, que ne cessent de découper en petites entailles ces assoiffés de sang qui tuent, pillent et violent.

Il est temps que les hauts dirigeants du pays, la Minusca, les garants et les facilitateurs de l’APPR prennent leurs responsabilités pour neutraliser toutes les forces nuisibles qui font tout pour mettre en péril le retour de la paix en Centrafrique, ce qui, bien évidemment, n’est pas de leur avantage. Le peuple qui n’a que trop souffert ne peut continuer de supporter les influences néfastes d’étrangers qui profitent du pays avec leurs armes. Il est prêt à tout entreprendre, voire aller en guerre, les mains nues, contre « ces bachi-bouzouks, ces bougres de papou de carapate à la sauce tartare et à la graisse de hérisson», d’après le Capitaine Haddock dans la bande dessinée de « Tintin », qui excellent dans les exactions. D’ailleurs la réaction du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC), une composante des organisations de la Société Civile de Centrafrique à ce sujet est assez claire pour ne pas être comprise et prise en compte par nos dirigeants qui ne doivent pas être surpris qu’un jour, les Centrafricains se mettent en ébullition contre tous ces vauriens qui ne vivent que par les armes.

Une fois, c’est tolérable. Mais deux fois, trois fois et mainte fois, c’est dire que l’on considère l’attenté (le Centrafricain) comme une salope enragée qu’il faut malmener et éliminer. Ce ne sera plus le cas désormais. Si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités, c’est au peuple de prendre les siennes et réagir. A bon entendeur, salut.
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