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Centrafrique : Houemavo Ghislain, un bourreau du droit social à la Société AHS

Publié le lundi 13 juillet 2020  |  Le Potentiel Centrafricain
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© RFI par DR
Vue de Bangui
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Une forme d’esclavagisme bien que combattue dans le monde entier, reprend surface ce dernier temps en Centrafrique avec la nomination d’un certain Houemavo Ghislain, ce sujet béninois, à la tête de la Société Aviation Handling Services (AHS) au niveau de l’aéroport et dont le siège est basé à Cotonou au Benin. Et pour cause ?

C’est suite à la nomination de cet ingrédient comme directeur général de AHS Centrafrique, après le départ de son prédécesseur Van Peter Heyckein que le malheur a commencé où le personnel est soumis à une maltraitance qui ne dit pas son nom. Sieur Houemavo Ghislain n’a aucune respect des règles de travail dans le pays, foule aux pieds les autorités du pays, notamment l’inspection générale du travail voire la direction régionale n’a pas encore réagit aux agissements de ce dernier, et que la violation flagrante du droit social continue de faire son bonhomme de chemin au niveau du AHS.

Houemavo se dit neveu du président du Conseil d’administration du AHS au Bénin, et que rien ne peut lui arriver malgré qu’il a pris fonction dans de situation floue. Le renvoi immédiat de ce Monsieur sera un ouf de soulagement pour le personnel de AHS qui ne sait à quel saint se vouer. C’est du moins du jamais vu dans un pays, de surcroît un africain qui se permet le luxe de se comporter comme un tortionnaire patenté.

C’est vraiment une urgence pour les autorités centrafricaines qui ne vont pas assister à trancher au plus vite cette affaire, qui est en quelque sorte, la défiance d’un étranger face aux autorités d’un pays. Voici en quelques lignes, les bavures commises par ce tortionnaire dès son arrivée à la tête de AHS : La modification du mode de calcul des allocations congés en violation de l’article 288 du Code de travail centrafricain ; La violation de l’accord d’établissement par la suppression de la prime de blanchissage, la prime de caisse, la de manipulation de fonds, de l’indemnité de transports, le non-paiement des heures supplémentaires prestées, la mise en chômage technique de plus de 50 personnels locaux, les fils du pays.

En vérité, en vérité, les bavures de Houemavo est tellement grave qu’il est temps qu’un terme soit à ses exactions au niveau du AHS. Le comportement de ce quidam est tout contraire aux textes qui régissent le travail en Centrafrique. Même au Bénin son pays natal, ce dernier ne peut qu’admettre qu’un étranger en service dans son pays n’affiche une telle attitude esclavagiste.

Pour rappel, en date du 27 mai 2020, le personnel de AHS a saisi la direction régionale du travail suite à la dégradation accélérée et volontaire du climat affiché par Houemavo. Ce dernier nous dira pour se défendre injustement que c’est à cause du Covid les 50 personnels ont été mis en chômage. Mais que nous le dira à propos de plus de 300 millions de FCFA mis en réserve bancaire de ladite Société dans les banques de la place. Quel déficit budgétaire de AHS lié à la pandémie de coronavirus dont parle-t-on ce Houemavo ?

C’est du n’importe quoi et il n’y a pas lieu de se fier à ces arguments non-fondés. Combien de bouche nourrissent ces travailleurs mis en chômage technique par pure méchanceté du DG Houemavo Ghislain ? C’est inadmissible qu’un ressortissant d’un pays étranger pense que c’est en RCA qu’il peut faire ses vacheries. Les autorités centrafricaines doivent prendre de mesures qui s’imposent au moment où nous mettons cet article sous presse, ou alors AHS qui veut exercer en RCA rompre avec ce Houemavo qui doit être rapatrié par vol bleu au plus vite possible.

Comment comprendre que les travailleurs de AHS puissent être traités de la sorte ? C’est vraiment intolérable d’assister à une telle pratique de l’ère obsolète dont fait preuve le Dg de AHS, Ghislain Houemavo. Ça fait vraiment pitié le sort des travailleurs de AHS qui tirent le diable par la queue. C’est la vraie géhenne qu’il traverse en ce moment à cause de ce tintin de Houemavo qui n’est plus en odeur de sainteté. Si le siège de AHS au Bénin ne se débarrasse pas de lui très rapidement ou si les autorités centrafricaines ne réagissent pas sur le sort du personnel, il y’a de quoi à s’inquiéter au niveau de l’aéroport avec la gestion des frets. Nous disposons encore des dossiers plus graves concernant Houemavo qui vous seront publiés dans les heures qui suivent.

@Jacques Kossingou
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