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Centrafrique : Le dangereux mariage terroriste des mercenaires Ali Darassa et Moussa Assimeh qui mérite un divorce

Publié le lundi 13 juillet 2020  |  Le Potentiel Centrafricain
Ali
© Autre presse par DR
Ali Darassa
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Il y’a peu de temps, juste après le déclenchement de l’offensive FACA-Minusca contre les positions d’Abass Sidiki vers Bocaranga, l’UPC d’Ali Darassa qui sévit dans le Centre-Est et Sud-Est du pays et celui des 3R d’Abass Sidiki, ont annoncé leur pacte d’union des deux mouvements pour défendre leurs intérêts. Cette déclaration est en train de connaitre sa mise effective à exécution car, une cohorte de rebelles soudanais sous la conduite de Moussa Assimeh, très connu pour ses exactions au camp des sapeurs-pompiers à Bangui au temps des séléka, vient d’arriver à Bokolobo, là où réside le fameux Darassa, dans la région de Bambari.

« Trô-trô, à fou sèn », dit un adage centrafricain. Autrement dit, trop c’est trop ! Les agissements continus et intensifiés ces derniers temps des 3R et de l’UPC dont pourtant, leurs responsables ont signé l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafrique (APPR-RCA), disent trop long sur la volonté hégémonique de ces deux mercenaires étrangers et leurs hommes dans le pays.

Ces deux hommes, il n’y a pas à se perdre la langue, ont définitivement renié l’APPR et ne font désormais qu’à leur tête selon que leurs dissimulés et criminels sponsors leurs en donnent les macabres orientations. Alors que les Nations-Unies maintiennent encore sous embargo toute la nation centrafricaine, son peuple, son armée dont les éléments sont pourtant formés dans le cadre de la réforme recommandée par la communauté internationale, voilà qu’on laisse libre Cour à des rebelles, mercenaires étrangers, de recruter et de se ravitailler en armement pour malmener les populations civiles sans défense.

La preuve, et de sources concordantes, plus d’une centaine de nouveaux combattants recrutés et armés par Moussa Assimeh sous influences d’Ali Darassa, ont convergé vers Bokolobo le weekend dernier en renforcement des éléments de ce sanguinaire. A défaut d’être des officiers ou agents de renseignement pour le compte de l’Etat, les professionnels des média, ne faisant que leur travail d’informer, glissent des informations capitales qu’auraient dû en profiter les autorités pour éviter toutes irréparables surprises.

Malheureusement et très souvent, on taxe les journalistes d’inventeurs d’informations, de créateurs des faits, de renégats de la société qui troublent les esprits, avant finalement, de les prendre aux sérieux et se tourner vers eux quand il est trop tard. Abass Sidiki et Ali Darassa qui écument allègrement le pays, ne sont plus des hommes avec qui dialoguer. Le dialogue a un autre sens pour eux, celui de voir les autorités du pays leur faire allégeance de sorte que le pays devienne la pâture des peuhls étrangers et leurs bêtes.

Les menaces de ces vampires des régions du Centre-Est et du Sud-Est (Ali Darassa), du Nord et du Nord-Ouest (Abass Sidiki), sont à prendre au sérieux et envisager des actions fortes de neutralisation totale de ces forces de nuisance pour garantir le libre déroulement du processus électoral.

Le peuple attend beaucoup de ces élections et ne souhaite pas que des problèmes d’ordre sécuritaire puissent les rendre impossibles, si non retardées. Et la question de sécurité, comme a dit le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, est une question de souveraineté et donc de la responsabilité du gouvernement.

Un homme averti en vaut deux. Nous dirions, au comble d’une exagération… en vaut trois, quatre, même « n » selon les formules mathématiques si l’on ne se trompe comme le président Trump qui se trompe parfois avant de se ressaisir.
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