Le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrebeda a signé jeudi à Bangui un accord avec le chef du groupe armé l’Union pour la paix en Centrafrique, Ali Darass. Dans ce document, qu’ils ont appelé un « procès-verbal d’un huis clos », le chef de guerre s’engage pratiquement à rentrer dans le rang.
Ali Darass a promis, après une semaine de négociations dans la capitale centrafricaine, de ne pas entraver le retour de l’autorité de l’État ainsi que la libre circulation des agents de l’Autorité nationale des élections dans les zones qu’il contrôle. C’est tout bénéfice pour le président Faustin-Archange Touadéra, à moins de cinq mois des élections, selon des spécialistes.
Autre concession, le chef de l’UPC s’est engagé à retirer ses troupes de Bambouti, ville frontalière du Soudan, qu’il a conquise après la signature de l’accord de paix pour la Centrafrique de février 2019. Il y a consolidé ses positions malgré plusieurs ultimatums de la Force de maintien de paix des Nations unies.