Le Président du Parti Cohésion Centrafricain pour la Reconstruction (CCR), a animé un point de presse ce 02 juillet 2020 à Bangui. L’objet de cette rencontre avec les professionnels des média consiste à lever l’équivoque sur les excitations politiques du Groupe de Travail de la Société Civile de Gervais Lakosso, visant un appel à la ville morte dans les jours à venir. A en croire Sébastien Wénézoui, Gervais Lakosso ne dispose pas de la vraie information sur les démarches du Premier Ministre, Firmin Ngrébada concernant la rencontre de huis-clos avec le chef rebelle Ali Darassa de l’UPC. Rencontre laquelle, Ali Darassa bien manipulé par les mains invisibles s’est désengagé à la dernière minute. Ci-dessous, l’intégralité du propos liminaire de Sébastien Wénézoui au cours de ce point de presse…
Chers journalistes,
Mes Chers compatriotes, voudrais-je donner ce point de presse aujourd’hui en tant que Président du parti politique dénommé Cohésion centrafricaine pour la réconciliation (CCR), pour vous donner non seulement des éclaircissements selon mes analyses sur la venue de Ali DARASSA à Bangui, mais aussi donner la position qui est la mienne, laquelle position est tout fait contradictoire à la déclaration précoce, imaginaire et précipitée de la société civile sans vérification des faits réels, du moins d’une branche appelée « Groupe de travail de la société civile».
En effet, en date du 30 juillet 2020 un communiqué gouvernemental est signé du leader de l’UPC Ali DARASSA, le Premier Ministre et ceux de la Communauté internationale, retraçant les discussions à huit clos concernant les situations sécuritaires de certaines régions occupées par les principaux groupes armés qui ne respectent pas les principes de l’Accord de Khartoum, entre autres les points relatifs au DDRR de l’UPC.
En ma qualité de citoyen centrafricain, épris des valeurs de la paix et réconciliation, je me réjouis qu’enfin la problématique du DDRR de l’UPC soit mise sur la table, ce qui en réalité, devrait réjouir les vrais centrafricains devant la pertinence et la rigueur du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en tant que Représentant légitime du gouvernement lors de la signature de l’Accord de Khartoum, et ceci, dans l’exercice de suivi et évaluation d’avancement de la mise en œuvre dudit Accord conformément par certains articles prévus.
D’ailleurs, dans les discussions, M. Ali DARASSA était mis dos au mur et a apposé, après pression des participants à cette rencontre, sa signature au bas du procès-verbal qui a sanctionné ces discussions. Hélas ! De retour dans son fief, certains esprits malintentionnés à partir de Bangui, connus pour leurs manœuvres dilatoires, lui ont rédigé une note de désengagement et clarification pour remettre en cause les recommandations de cette rencontre qui a eu lieu à Bangui.
Rappelons ici que, cette discussion a eu lieu dans le même format que celui qui s’est fait avec SIDIKI causant l’implication des FACA et la MINUSCA pour la reprise des positions de ce dernier et sa traque actuelle où il est en clandestinité.
Ce qui nous réjouis est que ces derniers sont tombés dans leur propre piège ouvrant la voie à la traque de Ali DARASSA et sa suite. Je ne vois pas pour quelle raison la société s’agite au lieu de renforcer la position du gouvernement.
Par la même occasion, j’interpelle le Groupe de travail de la société civile (GTSC) de bien faire la lecture politique avant de mettre les enfants des autres dans la rue ou d’organiser une ville morte le 5 août 2020;
Aux centrafricains, je demande le calme et de ne céder à la tentation ;
Aux parents, que la place de leurs enfants est soit à l’école ou à l’université,
A la société civile, je demande à la retenue et une prise de conscience patriotique;
Au premier Ministre, mes félicitations pour la dextérité politique ;
A la communauté internationale, je dis merci pour l’accompagnement efficient et efficace ;
Voilà, les quelques propos que je tenais à déclarer à la presse.
Je demande à tous de vaquer à ses occupations sans encombre.