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Centrafrique : les criminels determinés à faire front commun depuis Nairobi
Publié le mardi 30 decembre 2014  |  Centrafrique Libre
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Les personnalités centrafricaines fortement impliquées dans la crise qui a enterré la République Centrafricaine se sont retrouvées sur les pointes de pieds à Nairobi. Ni le peuple centrafricain, ni les autorités de la transition ne connaissent le mobile du rassemblement de ces gens qu’hier, étaient des ennemis jurés. En réalité, ces personnalités sont en train de se préparer pour affronter leurs victimes qui aussi sont en train de se préparer. A Nairobi, une concertation insolite se déroule entre les principaux protagonistes de la crise centrafricaine. Il s’agit de Michel Djotodia, Nourredine Adam, Joachin Kokate représentant des Antibalaka et François Bozizé qui a aussi été perçu dans l’hôtel où ses amis habitent et tiennent les réunions.

Pourquoi cette concertation entre ces gens là à un moment où à Bangui la cheffe de l’Etat et les institutions reconnues font des efforts pour poser les bases du dialogue voulu par la communauté internationale en janvier prochain ?

Lorsqu’on analyse très bien les personnalités dont les noms sont cités pour la réunion de Nairobi, on se rend compte qu’il s’agit des gens qui ont des problèmes avec la communauté internationale ou dont les noms sont cités dans des massacres en République Centrafricaine.

François Bozizé a une enquête au dos au niveau de Centrafrique. La cheffe de l’Etat avait dans l’une de ses déclarations, noté que si ce dernier revenait, elle ferait exécuter le mandat d’arrêt émis par le parquet. En plus cet ancien président de la République est cité dans plusieurs autres crimes commis sous son règne ou pendant la marche des Antibalaka. Son nom est aussi lié à ce mouvement qui s’est illustré dans les massacres, pillages…Comme pour couronner son implication dans les graves violations des droits de l’Homme, François Bozizé est sanctionné par les Nations Unies qui lui ont interdit de voyager et imposé le gel de ses avoirs.

Michel Djotodia, présent à Nairobi aussi est l’une des personnalités dont le nom est lié dabs plusieurs cas de violation des droits de l’Homme. A travers les Séléka qui l’ont porté au pouvoir, des crimes ignobles sont attribués à Djotodia. En dépit des pillages et destructions des villages entiers, il y a des charniers découverts lorsque ce dernier était au pouvoir surtout celui découvert à quelques mètres de la résidence de Djotodia. En fait, c’est quelqu’un sur qui pèse raisonnablement les menaces de poursuites judicaires tant au niveau national qu’international. Comme Bozizé, Djotodia est un candidat sérieux pour la Cour Pénale Internationale. Les Etats-Unis l’ont déjà sanctionné en mai dernier.

Nourredine Adam, patron à un moment donné de la police politique de Michel Djotodia, police qui a commis des crimes ignobles. Il est aussi cité comme un candidat crédible pour la Cour Pénale Internationale à cause de sin implication de la Séléka et surtout ses actes. Sanctionné par les Nations Unies comme Bozizé, Nourredine Adam vit caché dans la forêt.

Joachin Kokate, représentant de Ngaissona aussi n’est pas blanc comme la neige. Au nom des crimes commis par les Antibalaka sur pratiquement toute l’étendue du territoire national, ce dernier comme son motor Ngaissona auront des comptes à rendre. Leurs noms sont cités dans plusieurs enquêtes déjà.

Cette présentation permet de comprendre que la concertation de Nairobi est en fait la réunion des gens dont le sort est fortement lié à la justice. Tous ont leur nom dans des affaires de crimes et autres cas de violation des droits de l’homme pendant la crise.

Bozizé, Djotodia, Nourredine, Ngaissona ou Kokate, ce sont des gens sur qui pèsent les menaces légitimes de poursuite judiciaire. Comme en 2003 et 2005, ces derniers veulent militer pour une amnistie, c’est la raison de leur rencontre à Nairobi. Il faut bien qu’ils fassent un front commun à la détermination de Bangui à ne passer définir le forum de Bangui comme une occasion d’octroyer comme le dit Catherine Samba-Panza des primes à l’impunité.

Tous ces criminels sont en train de préparer leur arme pour contre de carrer le front anti impunité symbolisé par le pouvoir et voulu par le peuple centrafricain, tel est le but inavoué de cette concertation de Nairobi, selon des sources bien informées.

Diane LIGANGUE
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