60 ans après l’indépendance, les témoins de cette époque se raréfient. Les plus nombreux encore à se souvenir sont les enfants de l’époque, les Oubanguiens.
Cheveux gris moutonneux, lunette de guingois sur le nez, Henri Gouandjia a gardé le regard espiègle. « J’en ai fait des bêtises, j’étais terrible », raconte le papy aux 70 printemps. Il se souvient avec nostalgie de son enfance à l’époque de l’indépendance. Avant de fréquenter le collège Émile-Genty comme la majorité de l’élite de l’époque, il va à l’école du centre-ville. Il ne peut pas oublier son directeur, Monsieur Simon. « Il avait son casque colonial, son short gris jusqu’aux genoux, décrit-il. Ah c’était... Je ne sais pas… Vous imaginez professeur Tournesol en un peu plus grand et bien c’est... suite de l'article sur RFI