Il y a belle lurette déjà, les pièces d’argent manquent cruellement sur les marchés. Trésor public, Banques, administrations et autres usagers, très particulièrement les tiers usagers en souffrent au point de se demander s’il y a un monstre dans le pays qui les a toutes avalées ? Comment sortir de ce pétrin qui frise une insupportable comédie ?
La monnaie, les pièces de monnaie. Où sont-elles passées ? Les Banques, le Trésor public, les administrations et surtout les particuliers, c’est-à-dire les usagers en souffrent éperdument et même trop, et ceci au su et au vu des pouvoirs publics qui s’en fichent outre-tombe.
Il suffit de faire un petit tour des marchés usuels, des stations des bus et taxis, des supers marchés pour se rendre compte de l’inhabituel désastre que pose l’absence des pièces de monnaie pour faciliter les échanges, surtout s’il s’agit de rendre des reliquats. Les difficultés que cause l’absence des pièces d’argent entraînent des disputes inutiles entre clients et commerçants.
Il ne manque pas, dans ces situations d’en arriver à des médisances injurieuses qui ne disent pas leurs noms. On se croirait à un genre de bataille de phoques où il n’y a pas de vainqueurs ni vaincus, mais que des sourds-muets qui n’arrivent jamais à s’accorder sur un langage commun de compréhension.
Jusqu’à quand cette situation désastreuse va-t-elle perdurer ? Est-ce les pouvoirs publics savent-ils du moins ce qui se passe ? Les véritables pièces d’argent (5, 10, 50, 100 et 500 F CFA) ne circulent plus comme il se doit. Les quelques rares que l’on retrouve en circulation sont tellement usées qu’il est difficile de les déchiffrer, ce qui occasionne le refus catégorique des vendeurs de les accepter.
Et il n’y a pas que cela. Lorsque quelqu’un voudrait aller faire des achats, il lui faut au préalable prévoir ses pièces de monnaie dont il lui faudra de peur de se voir arnaquer par des vendeurs comme si, tendre un billet dont on doit le reliquat est un péché mortel.
A en croire « Des ont dit », la carence des pièces de monnaie serait occasionnée par les Chinois avec leurs jeux de casino installés dans toute la ville de Bangui, ce qui a tout bouffé les « jetons ». D’ailleurs, il n’y a pas que cette plainte ! Il y’a aussi, le fait d’embrigader les enfants qui, poussés à jouer les « cash », « bétarena », des jeux de casinos nécessitant l’usage des jetons et que ces jetons sont dérobés auprès des parents.
Les informations en notre possession confirment que ces jetons, volés d’une façon d’une autre par les sujets Chinois, seraient renvoyés sous colis diplomatiques dans leur pays où ils servent de matériaux pour la fabrication des bijoux. Et ces bijoux ne sont portés que par leurs femmes comme si les Centrafricaines ne sont pas aussi des femmes qui peuvent porter des jolis bijoux. »
Il y’a problème. Le problème de la disponibilité des jetons dans le pays. Et ceux qui en souffrent sont les filles et les fils du pays qui sont à Bangui qu’en province et ceux qui en souffrent plus sont ceux de l’arrière-pays. Que tous ceux qui aspirent aller aux prochaines élections présidentielles et législatives, pensent à ce problème de « jetons ». C’est une épée de Damoclès que si l’on ne sait dégainer avant, risque de devenir une dangereuse épine sous les pieds de nos futurs candidats quels que soit les postes à concourir. Bonne chance de la part de vos électeurs.