Bangui, République centrafricaine, ( Corbeaunews-Centrafrique ). Le porte-parole du gouvernement Maxime Kazagui a annoncé mardi dans un communiqué la libération des otages détenus à Mboki par les éléments rebelles de l’UPC. Or, 48 heures plutôt, dans un autre communiqué de l’UPC, son chef d’État major, l’autoproclamé général des armées Ali Darassa avait nié en bloc les allégations selon lesquelles son groupe avait pris en otage des agents recenseurs et de vaccination dans la localité de Mboki.
Dans un communiqué publié mardi par le gouvernement centrafricain, les 7 otages détenus à Mboki, dans le Haut-Mbomou, au sud-est de la RCA par les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) ont été libérés samedi dernier en début d’après-midi et se portent bien.
Selon le ministre, parmi les otages libérés, se trouvaient l’honorable député d’Obo 2 Albert Guinimonguimi et le docteur Blaise BEKOY ainsi que quelques agents d’enrôlement des électeurs et de vaccinnation. Or, 48 heures plutôt, le 16 août, l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) avait publié un communiqué condamnant les « allégations mensongères et infondées » qui ont circulé ces dernières semaines au sujet d’une possible entrave à l’enrôlement des électeurs et à la libre circulation des agents de la zone sous son contrôle. Ceci dit, Ali Darassa n’a pas reconnu la responsabilité de son mouvement dans la prise d’otage des agents recenseurs et de vaccination dans les localités de Mboki.
Notons que la ville de Mboki, située à 1214 kilomètres de Bangui, est depuis plusieurs mois sous contrôle total de l’UPC, dirigé par le sulfureux Ali Darassa signataire de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA).