La République de la Fédération de Russie (ex URSS: Union des Républiques Socialistes Soviétiques) se fait parler d’elle, non pas en mal, mais plutôt en réputation, un peu partout sur le continent Africain et particulièrement dans les anciennes colonies françaises où elle ne cesse d’intervenir en libérateur dans les situations chaotiques dont les fomentateurs ne sont généralement autres que les néocolonialistes Français. Le sursaut populaire appuyé et confirmé par l’armée malienne a reçu sans hésitation l’adhésion de la Russie contrairement à la timide et incertaine attitude de la France qui se complaît sans honte aucune dans les malheurs des populations de ses vieilles colonies.
De mémoire de l’Afrique ce continent qui, de tout temps, a été mis à feu et à sang par l’avidité impérialiste et meurtrière occidentale sous toutes formes, et particulièrement de la France dans ces colonies, nul ne s’est jamais souvenu et ne se souviendra guère que la Russie (ex URSS) a manifesté un goût spéculateur sur ce continent. Ni à l’époque des explorations, ni lors de la traite des nègres et ni surtout pendant la colonisation. La Russie n’a exprimé aucune ambition dévastatrice en Afrique comme la France l’a fait et continue de le faire au jour d’aujourd’hui.
C’est après les indépendances des pays d’Afrique francophone que la Russie, dans un souci de coopération sincère, c’est-à-dire celle qui adhère avec les préoccupations vitales de ces jeunes nations sans expériences de ce continent, que la Russie a commencé à s’investir dans la transmission des connaissances par la formation, soit localement en exportant vers l’Afrique ses techniciens formateurs, soit en accordant sans conditions des bourses d’études dans les différents pays de l’ex URSS à des étudiants Africains de tout bord. Le côté de la sécurité a aussi été capital dans la coopération Russe Afrique comme elle se fait de nos jours et pour cause, contrée l’hégémonie militaire française en Afrique en formant les nationaux dans le domaine militaire pour assurer aux forces armées nationales, encore naissantes et fragiles, les moyens de défendre elles-mêmes leurs patries. Une coopération très fructueuse et profitable pour ces jeunes nations démunies de tout.
Puis est survenue une période de vache-maigre dominée par l’hégémonie Française dans les anciennes colonies, avec à la base une sournoise guerre contre la présence Russe dans les dits pays, pourtant devenus indépendants et donc libres d’orienter leurs diplomatie et de coopérer avec qui leur semble bon. Instrumentés par la France, beaucoup de présidents Africains des années 70 à 9O, à l’exemple de Jean Bédel Bokassa de Centrafrique en 1979, ont fermé leurs portes aux Russes. Conséquences évidentes, l’extrême détérioration de la situation socioéconomique particulièrement des ex colonies françaises d’Afrique qui roulent que le train de contestations diverses, de soulèvements populaires, de rebellions et d’insensées guerres dont les retombées ne font que plonger davantage les populations dans une indescriptible misère et totale insécurité sur tous les plans.
Depuis l’avènement de l’écroulement du mur de Berlin en 1989, l’écrasement et l’enterrement de la dualité américano-russe et surtout la démocratie multipartisme imposée comme condition des aides françaises aux pays d’Afrique francophone lors du sommet France-Afrique de La Baule avec François Mitterrand, le sort des Africains des ex colonies françaises ne cesse de s’effriter tout le temps selon le bon ou mauvais gré de la France qui s’est auto placée gendarme régulateur et modérateur de l’évolution des situations dans ces pays. Bien entendu, une évolution à contre-courant des préoccupations réelles des populations qui est à l’origine de tous les maux dont souffrent ces pays, lesquels sont aux abois et aux aguets de toutes bonnes volontés pour les aider à retrouver leur véritable et sereine indépendance.
Et la Russie, ayant très vite perçu cet appel, a répondu présente avec une étonnante vivacité sur tous les plans au point d’être accueillie à bras ouverts pour ne pas dire avec tapis rouge déroulé en honneur. Ce que la France, trop pleine de son arrogante aisance et perfide domination en Afrique, n’a jamais compris et ne cherche pas à comprendre, est que ce démarquage providentiel de la Russie en faveur de l’Afrique sonne le glas d’une parfaite prise de conscience du bordel français par es nouvelles générations d’intellectuels africains dans leurs territoires. Ce glas est à jamais le déclencheur d’une marche irréversible vers la fin d’une mascarade qui devra bientôt faire craquer la France tel un névropathe chronique. C’est cela le fervent vœu des jeunes générations africaines dites générations conscientes.
La France devra savoir que désormais elle n’aura que ses yeux pour voir et assister à la lamentable chute de sa destructrice et meurtrière diplomatie en Afrique. La Russie est là. Elle pousse ses pions sur tout l’échiquier de la dame, est sereinement en train de raffoler les pays d’Afrique francophone toujours considérés par l’ancienne métropole comme ses chasse-gardée. Cette époque est révolue. Les hommes ont bien longtemps changé. L’ère de la génération consciente d’Afrique est arrivée. Cette génération l’impérieux devoir de s’ouvrir à des diplomaties et des coopérations « gagnant-gagnant » et non celles d’autruche.
La réaction du peuple du Mali en recevant le premier ambassadeur de la Russie et non celui de la France pays colonisateur, appelant au secours la Russie et non la France est une belle démonstration de doit être une marque de la déchéance française en Afrique francophone et un exemple d’un irrévocable volte-face des jeunes Africains d’aujourd’hui vis-à-vis de la France, un exemple à suivre par tous les autres pays ex colonies de la France.
Alors, qu’on cesse de mélanger un appui légitime des forces de défense d’un pays à leurs populations en l’appelant de coup d’Etat. L’intervention de l’armée Malienne pour mettre aider le peuple Malien à mettre de l’ordre dans la gouvernance du pays, gouvernance reniée et décriée de vive voix par l’ensemble des Maliens, n’a rien de commun avec un coup d’Etat. C’est la réussite d’un sursaut populaire valablement motivé. Les vielles rombières de présidents valets de la France qui tiennent à s’éterniser au pouvoir par tous les moyens possibles, voire au prix du sang de leur peuple doivent comprendre que les populations de leur pays ne sont pas des bêtes à traire continuellement à leur gré.
Vive la Coopération Russe pour que l’Afrique prenne l’élan de son émergence pour ne pas dire de façon immature, de son développement.