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Centrafrique : Anicet-Georges Dologuélé commence à mettre le mors à sa langue-de-vipère.

Publié le mardi 25 aout 2020  |  Le Potentiel Centrafricain
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© Autre presse par DR
La figure de l`opposition centrafricaine, Anicet-Georges Dologuélé, candidat malheureux à la présidentielle de 2016, a créé avec d`autres leaders de l`opposition une nouvelle plateforme politique
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Enfin, le patron de l’URCA, Anicet Georges Doléguélé s’est exprimé avec tact sur ses ondes préférées de Radio France Internationale après son investiture par son parti comme le candidat de l’URCA aux prochaines présidentielles qu’il souhaite de vif cœur le renvoi des échéances à plus tard pour pouvoir mieux bondir. Pour une fois son ton despotique a curieusement disparu. Changement de tactique ou simplement drôle d’effet des cuisants échecs de ses incessants appels à la désobéissance civique? Ou bien frustration et profond trouble après sa tonitruante menace au président Touadéra de convoquer dans trois jours seulement une concertation avec toutes les forces vives de la nation pour statuer sur un glissement des dates des élections, menace qui n’a fait aucun écho ?

Jusqu’à preuve du contraire, tous les Centrafricains que Georges Anicet Doléguélé a été le challenger de Faustin Archange Touadéra au second tour des élections présidentielles de 2015-2016. C’est tout à fait normal qu’on lui reconnaisse ce rang social de leader de l’opposition en Centrafrique. Mais qu’est-ce dire être un leader d’une opposition ? Est-ce un titre qui octroie le droit de menace arrogante à l’endroit de celui qui est et demeure encore le président de la République et Chef de l’Etat ? Ce n’est autre chose que de la pure folle comédie à faire dormir debout.

C’est bien beau qu’un fils du pays se démarquer par des actes de déférences surtout que la personne aspire à accéder à la magistrature suprême de l’Etat. Celui-ci se doit de tenir des propos en des termes sans tâche d’huile, c’est-à-dire, indemnes de tout soupçon et de toute abusive velléité. Mais l’on serait porté à croire que Dologuélé est en train de seulement faire son mea-culpa, prenant ainsi les Centrafricains comme des moutons et des forcenés tel qu’il se complaît à le dire.

Si d’entant, les Centrafricains sont renommés avoir une courte mémoire, il n’en est plus le cas depuis que des vautours de l’espèce du regrettablement remarquable piètre 1er Ministrede Patassé qu’est ce monsieur, avaient eu tant de zèle à se faire de la fortune sur le dos des pauvres contribuables centrafricains. Fortunes essentiellement constituées dans le cas Doléguélé, des 10% de ristournes qui l’ont totalement aveuglé sur la misère de son peuple et particulièrement de ses sœurs et frères cadres et agents de l’Etat, et de surcroît, principaux contribuables à la caisse du trésor publique dont les impôts autre taxes sont directement prélevées sur les salaires mensuels, ces salaires que Doléguélé a intentionnellement refusé de payer, pour ne satisfaire que des créanciers de la RCA qui lui versaient les 10% sur chaque créance honorée.

Oui, si Doléguélé dit aujourd’hui que c’est un droit reconnu à tout premier ministre qui rembourse les dettes externes de son Etat de recevoir une ristourne de 10%, peut-il seulement reconnaître que son acharnement à ne payer que les créances du pays dans cette seule visée, l’a amené à accentuer les souffrances et la misère de tout un peuple ? La résultante de son acte impopulaire, plus de 30 mois d’arriérés de salaires avec le régime de Patassé, et de ses deux premiers ministres, Martin Ziguélé et Anicet Georges Doléguélé. Un fait tout à fait à l’opposé des actes de compassion de Faustin Archange Touadéra, lui-même victime de la supercherie de sous le régime Patassé car ayant accumulé lui aussi des arriérés de salaires.

Les arriérés de salaire du temps de Kolingba et Patassé, qui est en train de les payer à ce jour ? N’est-ce pas qu’étant premier ministre et donc bénéficiaire lui aussi comme Doléguélé des 10% des bailleurs créanciers que Faustin Archange Touadéra a pris sur lui de payer en même temps les salaires à terme échu tous les 5 de chaque mois et les arriérés de Bozizé, ce qui avait dans le temps connu le pseudonyme de 2 SIM ? Qui, à présent est en train de payer les arriérés de Patassé président et de Dolélgué comme premier ministre d’alors ? C’est encore cet impétueux père de commisération, Faustin Archange Touadéra, devenu préside de la République, Chef de l’Etat.

Pourquoi les Dolélégué et sa cohorte de prédateurs ne veulent-ils pas reconnaître la réalité et en faire la différence avec des leurres qu’ils ont intégré à leur temps comme système de gouvernance puisque tous ils avaient occupé d’importants poste dans l’administration centrafricaine?

Est-ce ce Dologuélé qui ose parler de pot-de-vin et accuser d’autres de détournement des 90% des rentrées de fonds du trésor public à des fins personnelles? Puisse-t-il seulement en présenter les preuves publiquement. D’ailleurs comment soit-il qu’il reconnaisse que les pots-de-vin et les détournements existent si lui-même n’a jamais trempé dedans ? Même s’ils existent, est-ce à des étrangers qui n’investissent pas en Centrafrique que l’argent de ces pots-de-vin a été distribué ou à des Centrafricains qui auront à le dépenser sur le territoire national permettant ainsi une bonne circulation de l’argent dans le pays ? Sans commentaire aucun, le Centrafricain lambda a vraiment honte que des hommes avec des nez incurvés et plein de ruse comme le corbeau, osent parler de la sorte et sur des ondes sans se torcher les mandibules comparables à ceux d’un hanneton.

C’est vrai que nous allons irrémédiablement vers les prochaines élections couplées en Centrafrique. Il est permis à tout Centrafricain de postuler là où bon lui semble et selon ses capacités. Mais il n’est pas par contre, permis à des gens qui ne devraient même pas lever, à cause de leur lugubres et sinistres passés, un seul bout de doigt et le regard sur qui que ce soit, dont la véracité des actes qualifiés de corruption reste à démontrer.

D’ailleurs si l’on regarde à la loupe les propos de cet Anicet-Georges Dologuélé, il semble bien être incertain de ce qu’il avance lorsque, tantôt il dénonce les actions de la communauté international et surtout des Nations Unies qui ne font rien, d’après lui, pour véritablement aider la RCA et que, tantôt il applaudit les sanctions de ces mêmes Nations Unies contre Sidiki et l’intervention militaire de la Minusca et des Faca contre les 3R dans sa propre région. Un double langage qui n’a aucun sens et indigne d’un homme politique qui se veut serin.

Nous ne cesserons de le dire, Doléguélé joue au caméléon lorsque, par rapport aux élections présidentielles il déclare sans vergogne dans ses réponses aux question de RFI: « Je ne sais pas s’il aura de match entre Touadéra et Bozizé. En tout cas il n’en aura pas. La victoire de Touadéra n’est que dans l’esprit de ses partisans ». Ces propos sortis de la bouche de Doléguélé confirment bel et bien le sérieux doute quant aux succès aux prochaines élections des leaders de l’opposition tels que Tiangaye, Nguéndet, Khamoun et lui-même qui n’ont pas les moyens de leurs campagnes et qui sont déjà aux abois à la simple idée de savoir que Touadéra est bel et bien parti pour triompher dès le premier tour avec un éclatant score lors des prochaines présidentielles.

En cela, il convient de reconnaître à Doléguélé une certaine part de vérité quand il dit qu’il n’y aura pas de match. Alors, que tous les opposants signent d’ores et déjà leur forfait et publiquement devant l’ANE et la Cour Constitutionnelle pour laisser Touadéra seul aller sur le terrain électoral du KO dès le 1er tour.

@Bienvenu ANDALLA,
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