Les prétendants candidats à la présidentielle prévue pour cette fin d’année 2020, se lancent déjà dans de campagne de duperie. Comme s’en est le cas dans leur habitude, ils attendent toujours cette occasion pour flatter le peuple centrafricain avec de belles paroles cajoleuses en vue de bénéficier d’une poignée de pourcentage de voix le moment venu. Qu’est-ce que le centrafricain lambda garde de souvenir envers ces aigrefins politiciens ?
Parlons justement des leaders politiques, membres de la Coalition de l’Opposition Démocratique (COD-20), qui se bousculent pour déclarer leur candidature. La composition même de la COD-20 ressemble à un groupuscule des prédateurs qui rêvent de gouverner la RCA, alors qu’en réalité, c’est des profito-situationnistes qui n’ont que le seul objectif de piller le pays pour propre intérêt.
En commençant par Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguélé qui furent tous les deux, premier ministre sous le régime du feu Ange-Felix Patassé, disposent d’un passé très dangereux que le peuple centrafricain ne peut jamais oublier. Même la dernière génération des centrafricains sauront le mal que ces deux tintins commettent durant leur parcours politique en RCA.
Dologuélé a fait à petit feu mourir les fonctionnaires, les étudiants et retraités pour privilégier les dettes extérieures en vue de bénéficier de ses 10%. Aujourd’hui, les enfants de ces fonctionnaires qui ont l’âge de voter, les étudiants de son époque qui sont dans la vie voire les retraités ne peuvent aucunement tenter de porter leur choix sur un quelconque Dologuélé. D’ailleurs, c’est suite à ses bêtises à la Primature avec la cumulation du poste de ministre des finances que Patassé l’a chassé et remplacé par Martin Ziguélé qui, à son tour, a baigné dans de comportements tribaliste, ethnique, régionaliste…
Voilà François Bozizé qui évolue durant son parcours politique par l’esprit de putsch, a supprimé le régime de Patassé. Ce Bozizé et ses siens ont empiré la situation avec le pillage systématique de l’Etat, l’enrichissement, les crimes de tout genre avec «ces tu me connais ». Michel Djotodia avec ses sbires qui font couler des sangs actuellement ne peuvent s’aventurier dans une course présidentielle, puisque la justice est en train de s’occuper d’eux. Nicolas Tiangaye l’ennemi des Bozizé et devenu aujourd’hui son avocat, ne nous dira pas qu’il a les mains « propres » dans la crise qui mine le pays.
Pour Alexandre-Ferdinand N’guendet, sa gestion scabreuse à l’Assemblée Nationale l’a rattrapé déjà. Catherine Samba-Panza et son premier ministre Mahamat Kamoun qui entrent également dans la danse présidentielle, font le lot de ceux qui ont la RCA complètement à terre. Catherine Samba-Panza, dit CSP ne se souvient plus de la manière où elle a été huée par les femmes pour sa mauvaise gestion à la tête du pays ? La dilapidation de ressources financières de l’Etat, sans oublier l’affaire angolagate…est la preuve de la mauvaise gouvernance de CSP et Mahamat Kamou qui pensent que les centrafricains ont besoin d’eux dans ce pays.
Öh Karim Meckassoua l’infect homme politique qui dispose également de sales dossiers là où il passe. Même dans sa propre première circonscription du 3e arrondissement où il a truqué les élections législatives grâce à l’ancien ambassadeur français, Charles Malinas, Karim Meckassoua n’est plus en odeur de sainteté. Comment quelqu’un qui épouse l’esprit de coup d’Etat, en alimentant financièrement et matériellement les groupes armés, peut gérer le pays. Veut-il gouverner les cadavres ou les centrafricains qui sont en vie ?
Pour les fils des anciens présidents de la RCA, notamment Jean-Serge Bokassa, Désiré Zanga Bilal Kolingba, Israël Dacko…ne sont que des sangsues qui veulent manger à leur propre faim à chaque régime. Le peuple centrafricain a besoin vraiment de la stabilité et de l’avancement les gens qu’il faut à la place qu’il faut. Si Faustin-Archange Touadéra est en train de corriger les erreurs de ses prédécesseurs, il y’a intérêt de le soutenir dans cette démarche dont l’objectif est celui de conduire la RCA vers une destination radieuse. Le premier quinquennat du président Touadéra témoigne à suffisance que se relève doucement et très sûrement sur tous les plans. Tous les centrafricains ont déjà l’idée sur le passé sulfureux de ces assoiffés du pouvoir. A bon entendeur !