Au lendemain de sa déclaration de candidature pour la prochaine présidentielle, l’ancienne présidente de la transition Catherine Samba-Panza a promis cracher les noms de ses complices qui ont empoché le don angolais pour leurs besoins égoïstes. Cette intention est une stratégie pour la Dame CSP de se laver les mains dans cette histoire, afin que la Cour des Comptes ne l’inquiète et que, son dossier de candidature ne soit rejeté par l’ANE et la Cour Constitutionnelle, le moment venu.
Dans cette affaire, la présidentiable Samba-Panza ne peut se dédouaner comme une sainte. En tant que patron de l’Exécutif à cette époque de la transition, elle est responsable de tout ce qui est passé à la tête de l’Etat. Samba-Panza ne nous dira pas qu’une Commission avait été mise en place pour la gestion de ce don angolais ! Après avoir réceptionné le fonds dans un sac « banco », elle l’a fait transiter par le Cameroun en vue de son échange à la BEAC.
Catherine Samba-Panza faisait comme si l’argent lui appartenait en personne. Entourait des membres de sa famille et ses parents de la même ethnie (gbanziri, ndrl), elle distribuait l’argent à qui lui plaisait. A cette époque où la crise était encore sur la braise, Catherine Samba-Panza pour calmer les tensions de ceux qui voulaient son départ à la tête du pays, distribuait le don angolais aux leaders des groupes armés (antibalaka et les séléka) et ceux de la société civile (Gervais Lakosso et consorts), comme si c’était un fonds politique.
A en croire les dernières informations que nous disposons, Catherine Samba-Panza dilapidait le don angolais en commun accord avec son premier ministre de l’époque, Mahamat Kamoun. C’est avec le reste du don angolagate que l’ancienne présidente, se propose de candidater pour la prochaine présidentielle. C’est avec ce fonds que CSP va payer sa caution de candidature (15 millions de FCFA) et organiser ses différentes campagnes électorales.
CSP peut bien citer les noms de ses complices mouillés dans cette affaire d’angolagate, mais une chose est sûre, c’est elle la seule responsable qui répondre de ses actes devant les tribunaux pour que le don angolais offert à l’Etat centrafricain, soit restitué et que CSP qui faisait comme si l’argent lui appartenait personnellement, croupit en cachot.