RCA-Sécurité : le professionnalisme des forces de sécurité et de l’intérieure pour la protection de la république Centrafricaine

Publié le jeudi 10 septembre 2020 | Autre presse

© Présidence par DR
Cérémonie de fin de formation de la 28e promotion des éléments de la gendarmerie
Mardi 01 Septembre 2020. Kolongo. le Président de la République, Chef suprême des Armées, Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA a rehaussé de sa présence à la cérémonie du baptême de promotion de 550 éléments de la gendarmerie nationale.

Bangui le 09 Septembre 2020
Les cris de cœur, c’est-à-dire de détresse des habitants des 6ème et 8ème arrondissements pour ne pas dire de tous les arrondissements de Bangui, Bimbo et Bégoua, à cause des récurrents actes de banditisme et surtout de braquages ne sont pas tombés dans les oreilles du sourd. Les hautes autorités du pays, surtout celles en charge de la question de sécurité intérieure viennent de réagir dans le sens des attentes de ces populations. Désormais des détachements des agents de Forces de Sécurité Intérieur vont faire des patrouilles nuit et jour dans ces arrondissements où des énergumènes, des hors-la-loi veulent faire leur loi.
Ces derniers jours, ils ne se passent pas un seul instant où les populations des 6ème, 6eme et 8ème arrondissements ne soient terrorisées par des brigands qui les dépouillent de tout, argent, bijoux, téléphones portables et autres objets qu’ils trouvent sur elles sous la menace des armes de tout ordre. Du coup, surgit à nouveau à Bangui et ses alentours, la question de lutte contre la circulation des armes légères capables de commettre, des horribles et regrettables dommages.
Dans le contexte présent, il n’y a pas que la question de la circulation encore massive de ces armes qui préoccupent les populations, mais surtout et particulièrement celle liée à l’origine de ces malfrats qui ne cessent de terroriser les populations. Il y’a peu de temps avant, le phénomène de banditisme et surtout de braquage a du moins régressé et les populations s’en félicitaient à peine. Alors d’où vient-il que ces actes connaissent à nouveau une recrudescence tous azimuts ?
Pour un riverain du fleuve Oubangui, précisément d’un quartier du 6ème arrondissement, en application d’un mot d’ordre présidentiel, la remise en liberté (particulièrement monnayée), de certains prisonniers à cause du coronavirus sans un sérieux contrôle de leur passé, et surtout l’afflux de ressortissants Congolais de la RD Congo qui se cachent sous le travail de cireur, communément appelés « cirés », sont à la base de ces actes barbares. Cette hypothèse a reçu l’adhésion d’un enseignant du supérieur, chargé des cours de sociologie du développement, qui soutient en plus que la mise en déroute du groupe armé 3R dont les éléments sont devenus des dépravés et se sont érigés en coupeurs de route, des bandits de grand chemin, est aussi une des causes de la recrudescence du banditisme urbain.
Cet enseignant d’ajouté que bon nombre des ex combattants, non seulement des 3R mais de la plupart des groupes armés qui ne gagnent plus bien par les armes leur survie dans leurs groupes à cause de l’influence de certains de leurs chefs qui ont signé l’accord politique pour la paix de Bangui et qui veulent vraiment faire la paix, ont déserté avec leur armement et se sont massivement infiltrés Dans la Capitale avec la complicité de certains fils du pays.
La montée des FSI en puissance et surtout leur déploiement dans les coins redoutés rouges de la Capitale est une stratégie de riposte à cette farouche menace souhaitée et attendues par les populations. C’est une action à encourager et qui doit se poursuivre non seulement dans la Capitale, mais aussi dans les grands centres des provinces du pays concomitamment avec le redéploiement des FACA.
Mais, franchement, ce que souhaitent et attendent également de tout cœur est que ces agents ainsi déployés fassent leur travail avec une totale et louable abnégation pour recoller les cassures des liens de confiance rompus entre les populations et les hommes en tenue en général car, ces mêmes agents qui ont pourtant rôle et qui se sont engagés pour protéger les populations et leurs biens, deviennent curieusement, pas tous, faut-il le souligner, les véritables malfrats qui terrorisent les citoyens.
Il n’en manque pas des cas décriés sur les ondes des stations de radio malheureusement. Les plus pires cas sont ceux des agents déployés dans l’arrière-pays qui érigent tout le long des principaux axes, des barrières illégales, juste pour se faire les poches sur le dos de leurs compatriotes traités comme des sous hommes. Ces tractations dites routières sont à la base de la montée exponentielle des frais des transports qui se répercutent sur la hausse des prix des denrées alimentaires rendues Bangui, ou bien des produits de premières nécessités rendues dans l’arrière-pays.
C’est tout l’ensemble des Centrafricains qui souffrent des conséquences multiformes du covid-19 et particulièrement en ce qui concerne l’insuffisance notoire de circulation de la monnaie dont on se demande si la Banque Centrale et le gouvernement ne le constatent-ils pas aux fins de chercher à pallier au problème ?

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