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Les maladies non transmissibles augmentent le risque de mourir de la COVID-19 en Afrique (OMS)

Publié le jeudi 10 septembre 2020  |  AIP
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© Autre presse par DR
Dr Matshidiso Moeti ,directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique.
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Les maladies non transmissibles (MNT) augmentent le risque de mourir de la COVID-19 en Afrique, relève l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué de presse publié le jeudi 10 septembre 2020.

"Il y a de plus en plus de preuves que les Africains vivant avec des maladies non transmissibles telles que l’hypertension et le diabète sont plus susceptibles de souffrir de cas graves de COVID-19 et de mourir", révèle la note.

Selon une analyse préliminaire de l’OMS effectuée dans 14 pays de la Région africaine, l’hypertension, le diabète, les maladies cardiovasculaires et l’asthme sont les comorbidités les plus associées aux patients atteints de COVID-19.

Ces maladies chroniques nécessitent un traitement continu, mais pendant que les gouvernements s’attaquent à la pandémie en cours, les services de santé en matière de maladies non transmissibles ont été gravement perturbés.

« Des millions d’Africains vivant avec des maladies non transmissibles courent un plus grand risque de complications ou de décès dus à la COVID-19 », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

« Il est donc très inquiétant de constater qu’au moment même où les personnes souffrant d’hypertension et d’autres maladies chroniques ont le plus besoin d’aide, beaucoup sont laissées pour compte », poursuit-elle.

Une enquête de l’OMS portant sur 41 pays d’Afrique subsaharienne a révélé que 22 % des pays indiquent que seuls les soins d’urgence en hospitalisation pour les maladies chroniques sont disponibles, tandis que 37 % des pays signalent que les soins externes sont limités.

La gestion de l’hypertension a été perturbée dans 59 % des pays, et celle des complications diabétiques dans 56 % des pays.

La fermeture ou le ralentissement des services risque d’aggraver encore les conditions sous-jacentes des patients, ce qui entraînera des cas plus graves de maladies non transmissibles.

Elle exacerbe également la susceptibilité des personnes vivant avec des maladies chroniques à la COVID-19.

(AIP)
cmas
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