C’est le Directeur Gérant de l’entreprise G3K Arthur Barnabé Dangbi chargée d’exécuter les travaux de réhabilitation de la maison de la presse qui a fait le bilan des travaux réalisés.
Arthur Barnabe Dangbi a déclaré avoir exécuté les travaux demandés par l’Institut Panos et les responsables de la maison de la presse et des journalistes. Il a décortiqué les réalisations en donnant des chiffres, « l’objectif au départ n’était pas l’extension de la maison mais sa réhabilitation. Nous avons fait ce que nos partenaires directs avaient demandé. Il y a en tout six phases. Nous avons exécuté les travaux de l’électricité qui ont couté 10.028.000 Fcfa, les travaux du sol à hauteur de 2.593.600 Fcfa, l’étanchéité pour 140.500 FCfa, la maçonnerie pour 636.400 Fcfa, la menuiserie pour 402.000 Ffca et les travaux de peinture qui ont couté 3.403.140 Fcfa. Le total fait très exactement 17.403.640 et cela hors taxe ».
Il a également expliqué que son Entreprise, le G3K a procédé à la remise de la maison réhabilitée après un contrôle menee par un service désigné par l’Institut Panos « je n’étais pas là lorsque le groupe ECREBHA a été désigné pour contrôler la réalisation. Ce groupe a donné sa satisfaction suite au contrôle fait en novembre 2014 ».
Arthur Barnabé Dangbi dit ne craindre aucun autre contrôle et l’audit promis par l’Ambassade de France. « Ce qu’on nous a demandé, nous l’avons fait. C’est pourquoi je suis confiant. Nous attendons les résultats de l’audit annoncé. Il n’était pas question d’extension mais de réhabilitation, je dis bien réhabilitation ».
Notons que la maison de la presse et des journalistes réhabilitée par cette entreprise sur fond de l’ambassade de France devrait être remise le 16 décembre dernier. L’ambassadeur de France a boycotté la cérémonie estimant que les travaux réalisés ne reflétaient pas les fonds octroyés. Dans une interview accordée à nos confrères de Ndéke Luka, le chargé de projet de l’institut Panos Théophile Momokoama a déclaré que l’entreprise G3K avait exécuté les travaux prévus. Un audit a été cependant exigé par l’ambassade de France.
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