Le Comité National du suivi de Processus de Kimberley a envisagé la création d’une plateforme d’échange d’information au niveau des frontières pour lutter contre la fraude minière et la contrebande.
Cette plateforme regroupera toutes les forces notamment, la police, la gendarmerie, la douane, les agents des eaux et forêts.
L’annonce a été faite par le rapport général adjoint du comité Saint-Cyr Nganamadora, après avoir effectué du 20 septembre au 01 octobre, une mission dans les zones minières du sud-ouest du pays.
La création de cette plateforme fait suite aux multiples cas de fraudes dans les zones minières où le transit de diamant et l’or au niveau des frontières est récurrent selon les comités locaux de suivi de processus de Kimberley. Le comité compte faire, « un plaidoyer auprès du gouvernement pour renforcer les capacités des éléments de forces de sécurité. Et aussi de mettre en place, une plateforme d’échange d’informations qui regroupera toutes les forces du pays. Je voudrais parler de la douane, des agents des eaux et forêts, la police, la gendarmerie. Les communautés seront impliquées dans cette lutte contre la fraude et la contrebande », a annoncé le rapporteur général adjoint du CNLS-PK
C’est une réponse aux multiples appels relatifs aux cas de fraudes décriées par les autorités locales et les comités locaux de suivi de processus de processus de Kimberley au sud-ouest du pays. « Puisse que des échanges entre ces forces pourront renforcer le système de contrôle », insiste-t-il.
Lors des réunions trimestrielles des comités locaux, le rapporteur se félicite des progrès réalisés par les membres dans le travail de veille, mais beaucoup ajoute-t-il, de défis restent à faire en ce qui concerne le renforcement des capacités de ces derniers, « le bilan est satisfaisant dans la mesure où les comités locaux de suivi de processus de Kimberley commencent à travailler dans le bon sens. Après avoir organisé des rencontres avec le concours de DPAM, il y a lieu de souligner que l’aspect sécuritaire s’améliore progressivement ».
Cette réunion des comités locaux se tient chaque trois mois et s’inscrit dans le cadre de l’appui du projet Droits de propriété et artisanat minier en Centrafrique sur fonds du gouvernement américain.