Depuis l’annonce de sa candidature en Aout 2020, Catherine Samba-Panza qui dit vouloir se présenter à la présidentielle à la demande du peuple ne cesse de multiplier les périples. Après les grandes consultations au quai d’Orsay, la reine de « l’angolagate » se retrouve depuis peu à Rome où elle compte rencontrer le souverain pontife. Dame CSP, la candidate des lobbies ?
L’on n’imaginait pas la revoir dans la course politique. Catherine Samba-Panza qui avait juré au nom de tous les dieux n’avoir plus d’ambitions politiques est désormais dans le jeu.
Avec la mauvaise gestion du don angolais qui pèse contre elle, l’ancienne Cheffe d’Etat de la Transition en Centrafrique compte encore revenir aux affaires. L’annonce a fait tache d’huile et les vieux démons sont depuis peu réveillés. Pourtant, dame CSP semble ne rien lâcher. On voit régulièrement la moitié centrafricaine parcourir les grands salons diplomatiques. Après le quai d’Orsay où elle a été dernièrement, Catherine Samba-Panza se trouve actuellement à Rome où elle sera reçue le Vendredi 23 Octobre par le pape.
Les multiples aller-retour de la dame dont les dossiers sont encore pendants au niveau de la Cour des Comptes donnent froid au dos des observateurs. D’aucuns soupçonnent la manigance des lobbies pour faire revenir la dame au pouvoir de la même manière qu’elle avait su imposer son successeur Touadéra.
Premier problème, si les organisations féministes mondiales portent Samba-Panza, la candidature de la dame n’est pas encore bien perçue au niveau national. Au cours de ses campagnes, la masse populaire ne manque pas de rappeler à la candidate le népotisme et le détournement des deniers publics qui ont caractérisés sa gouvernance de la transition.
De façon ironique, dame CSP a sauté de « Gouverner autrement » dont Mahamat Kamoun son ancien PM revendique la paternité à « Gouverner efficacement » comme slogan définitif de campagne. Peut-être que les bons anges ont déjà quitté la voisine de la maison d’arrêt de Ngaragba où croupissent les coupables de délits mineurs.
Deuxième problème, selon des informations sures venant des tenants du régime, la candidature de dame CSP risquerait d’être recalée pour motif de « moralité douteuse », en témoignent les dernières pressions faites par la Cour des Comptes sur son dossier en question.
Hypothèse finale, « la Centrafrique, c’est l’histoire qui fait déborder les pensées » pour paraphraser Monseigneur François Xavier Yombadje. Il n’y a rien d’étonnant que les influenceurs imposent Samba-Panza à l’issue des élections prochaines comme ce fut le cas avec Touadéra. Chip, n’a-t-on pas dit « à défaut de cheval, on grimpe l’âne » ?
Notons que dans les entourage de madame Catherine Samba-Panza, nombreux sont ceux qui crient leur joie pour annoncer que la prochaine Présidente de la République est bel et bien leur championne CSP.