Dans un communiqué de presse publié par la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), accusant le député d’Obo 1 de « Colporter des mensonges » suite à sa déclaration publique faisant état d’une connivence entre les rebelles de l’UPC basé dans le Haut-Mbomou et les casques-bleus marocains de la Minusca, une vingtaine des députés centrafricain, dans une déclaration d’indignation, exigent des excuses de la part du chef de la Minusca, Monsieur Mankeur Ndiaye , représentant du secrétaire général de l’ONU en Centrafrique,. Et ce n’est pas tout. Dans le Haut Mbomou, certains disent vouloir manifester. Pourquoi ?
Dans leur déclaration de 5 pages, adressée au secrétaire général des Nations unies, au gouvernement centrafricain, aux garants et facilitateurs de l’APPR-RCA, les 25 élus de la nation qualifient le communiqué de la Minusca publié le 20 octobre « d’entrave à un parlementaire dans l’exercice de ses fonctions ». Ils attirent également l’attention du secrétaire général de l’ONU, monsieur Antonio Guterres sur ce qu’ils qualifient de « dérives de ses collaborateurs en Centrafrique ».
Au même moment, ces parlementaires demandent au gouvernement et la Minusca de mettre tout en œuvre pour démanteler les barrières de l’UPC dans le Haut-Mbomou afin de garantir la libre circulation des biens et personnes.
« Avec ce que nous percevons, il y’a de grandes inquiétudes. Comment pouvoir battre campagne alors que déjà les opérations d’enrôlement ont été entachées de beaucoup de problèmes, notamment sécuritaires dus à l’irruption des groupes armés », s’indigne le député de Berberati 4, l’un des signataires de ladite déclaration.
Au même moment, dans le Haut-Mbomou, particulièrement à Obo, depuis la semaine dernière, une partie de la jeunesse locale déclare vouloir manifester dans les prochains jours contre le propos « controversé » tenu dans les médias par le député d’Obo 1, l’honorable Ernest Mizedio qui avait accusé le 19 octobre 2020 les Casques bleus du contingent marocain d’être de connivence avec les rebelles de l’UPC. Mais selon notre correspondant dans la ville, nombreux sont ceux qui pensent que ce groupe des jeunes serait manipulé par le chef du bureau local de la Minusca qui avait été mis en cause dans la déclaration du député Ernest Mizedio.