Madame la Présidente,
         
  Les Centrafricains, soucieux et inquiets de leur sécurité, de leur avenir et ceux de leurs enfants se demandent sur la priorité et la finalité  du  désarmement de toutes les forces non conventionnelles.
Il est  important et vital que toutes ces forces non conventionnelles soient désarmées avant d’aller aux élections.
Désarmer toutes ces forces non conventionnelles et ce, avant les élections, est non seulement un gage de sécurité sur le processus électoral mais aussi  de stabilité sur la gestion post crise du pays.
Comprendre la crise, deviendrait une impossibilité pour les Centrafricains mais désarmer toutes les forces non conventionnelles, sur toute l’étendue du territoire, est non seulement un  impératif mais aussi  une exigence nationale et patriotique.
  Madame la Présidente,
En votre qualité, de cheffe Suprême de la Nation, même transitoire, vous avez pour fonction première la protection et la sécurité de tous les Centrafricains, sur l’ensemble du territoire et non sur une portion dudit territoire.
 
 Les Centrafricains dans les arrières pays ne sont pas des Centrafricains comme les autres mais sont des Centrafricains à égal aux autres.
 
Ce peuple, en dépit des tortures physiques et morales subies, continue à défendre ses droits humains fondamentaux  car le courage, ce n’est pas la force de continuer, mais le fait de continuer sans en avoir la force.
 
  Madame la Présidente,
De ce fait, 
    Les Centrafricains attendent de votre autorité, le désarmement réel et rapide, avant  les élections, de toutes les forces non conventionnelles, sur toute l’étendue du territoire
    Ils attendent de votre autorité le plan de restructuration avec un chronogramme précis de nos Forces Armées dont le retour avec diligence facilitera la sécurisation de tout le territoire
 
    Il s attendent de votre autorité un véritable plan antibraqueur  sur toute étendue du territoire
    Ils attendent  de votre autorité le bilan annuel de votre gouvernance à la tête de ce pays
  Madame la Présidente,
Les Centrafricains manqueront sûrement à votre Exécutif, mais votre Exécutif ne devez manquer en aucun cas à la Centrafrique.
Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de ma très haute considération.
  Valéry Raymond DAMANGO
 
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