Les éléments des USMS (unités spéciales mixtes de sécurité) basés à Wantiguira, à 8 kilomètres de Bouar ont cessé provisoirement leur grève lancée il y’a 24 heures pour réclamer des États-majors le paiement de quatre mois d’arriéré de leur prime ainsi que l’attribution des matricules militaires.
Ils sont clairs dans leur déclaration à l’issue d’une rencontre qu’ils ont eue avec les autorités de la Nana-Mambéré : « s’il n’y a pas de solution à nos revendications dans 72 heures, nous allons reprendre la grève avec plus d’intensité ».
Depuis 48 heures, les circulations ont été largement perturbées sur le corridor Bangui Béloko, à hauteur de Wantiguira, situé à 8 kilomètres de Bouar sur l’axe Baoro, où les éléments de l’USMS, en grève depuis 48 heures, ont érigé des barricades, bloquant les circulations dans les deux sens. D’après eux, ils ont observé une grève pour réclamer non seulement aux États majors d’apurer les quatre mois d’arriéré de leurs primes, mais aussi de leur attribuer des matricules militaires.
Cependant, et après des séances des négociations avec les autorités préfectorales sur ordre du ministère de la Défense, des promesses leur ont été faites, celles du paiement de leur prime ainsi que le problème de leur matricule qui sera également réglé le plus vite possible.
Ainsi, les grévistes ont décidé de cesser leur grève en libérant la route numéro 3 qu’ils ont bloquée afin de répondre favorablement à la demande du gouvernement, et ce, pour 72 heures seulement.
« Après notre mécontentement, on a été reçu par le préfet et certaines autorités locales. Ils ont promis de répondre à nos plaintes d’ici samedi. Donc, on attend la concrétisation de cette promesse le samedi prochain. Et si d’ici samedi rien n’est fait,
Nous allons passer à la vitesse supérieure, car ils ont dit qu’il y a un problème technique au niveau du trésor public. C’est pourquoi nous avons ouvert le corridor pour faciliter les circulations. Nous attendons des réponses à nos deux revendications : l’attribution de nos matricules, ensuite nos primes », a déclaré l’un des grévistes à la sortie d’une réunion avec les autorités locales.
Notons que les éléments de l’USMS basés à Paoua ont également observé depuis le début de la semaine une grève pour revendiquer également le paiement de quatre mois de leurs primes.