En Centrafrique, le président Touadera a inauguré vendredi 13 novembre les bâtiments et notamment la salle d’audience de la Cour pénale spéciale. Cette cour hybride composée de magistrats centrafricains et étrangers doit juger les crimes graves commis depuis 2003 comme l’a recommandé le Forum de Bangui en 2015. La CPS est entrée en activité en octobre 2018. Dix dossiers ont déjà fait l’objet d’une saisine du juge d’instruction.
La salle d’audience est imposante, et séparée d’un grand mur de verre du public… C’est ici que les procès devraient débuter en début d’année prochaine. Face aux critiques récurrentes, Jean-Christophe Nguinza, ministre de la Justice par intérim, rassure : la justice est indépendante, aucune partie du conflit n’est favorisée.
« Il n’y a pas deux poids deux mesures. Laissons à la justice le temps de mener les investigations. Ce n’est pas le rôle de l’exécutif de vouloir demander aujourd’hui à la justice d’arrêter x ou y. Le gouvernement travaille inlassablement et ardemment pour pouvoir donner les conditions qu’il faut pour qu’une justice équitable soit rendue. »
Le président de la Cour Landry Michel Louanga a évoqué les difficultés que rencontrent la CPS, notamment celle du recrutement des magistrats internationaux.... suite de l'article sur Autre presse