L’un des conducteurs des mototaxis de la capitale ayant escorté le véhicule du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA à son retour de Bambari lundi a failli être lynché par une foule des mototaximen hostiles . L’homme s’est réfugié au sein du commissariat du quatrième arrondissement de Bangui, et la foule n’a pas pu le récupérer. Que s’est-il passé ?
En matière des transports publics, les motos – taxis sont depuis plusieurs mois incontournables dans le pays. Ils forment l’âme des villes. À Bangui, les motos – taxis sont une force incontournable. Bien que souvent hors la loi, ils sont désormais considérés comme des soutiens pour les candidats aux élections. Présidentielle et législatives du 27 décembre.
C’est ainsi que ce corps de métier s’immisce dans ce processus électoral en cours, que ça soit pour transporter des candidats ou des agents électoraux sur le terrain.
Du côté du parti présidentiel, les cœurs unis, les motos – taxis sont devenus incontournables dans le déplacement du chef de l’État sur le terrain, que ça soit pour aller à Damara, son village natal. Ainsi, le lundi dernier, à son retour de Bambari, dans la Ouaka, des dizaines des conducteurs des motos – taxis ont été appelés au renfort à l’aéroport international de Bangui Mpoko. Contre une promesse de versement d’une somme d’argent, Ces motos – taxis ont été appelés à escorter le cortège du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA depuis l’aéroport jusqu’à sa résidence au quartier Boyrabe, dans le quatrième arrondissement de Bangui.
Avec des avertisseurs sonores et des slogans favorables au chef de l’État, les motos – taximen l’ont accompagné jusqu’à son domicile à Boyrabe.
Comme promis, une somme d’argent avait été versée au représentant de ces motos – taximen. Malheureusement, celui-ci tentait de jouer ses camarades conducteurs en leur disant qu’il n’a pas encore reçu des fonds promis. Très en colère, ces motos – taximen voudraient le lyncher, mais l’homme avait pris la poudre d’escampette pour se réfugier au sein du commissariat du quatrième arrondissement de Bangui. Grâce à une présence massive des policiers, la foule n’a pas pu le récupérer.
Pour de nombreux observateurs nationaux, l’appui des conducteurs des motos – taxis n’apporte rien aux candidats en termes de popularité. Tout le monde sait que tout cela est un jeu électoral. Peut-être les étrangers qui pourraient y croire ?