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© Autre presse par DR
Michel Amine, président de l’Union National pour la Démocratie et le Progrès (UNDP) |
Conscient qu’une révolution verte ne peut que permettre à son pays d’avoir une autosuffisance alimentaire comme ce fut le cas dans les années 1960, le président de l’UNDP Michel Amine veut faire de l’agriculture son cheval de bataille. Le candidat a raison sur ce volet, car on constate actuellement qu’en dépit de ses énormes potentialités, la République centrafricaine est encore à des années lumières du niveau de développement agricole des pays africains comme le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Burkina ou le Mali, le Rwanda ou le Ghana.
La RCA est pourtant grande de 623000km2, elle est située dans une zone tropicale où il pleut neuf mois sur douze, dotée d’un climat favorable à la pratique de l’agriculture intensive, mais les autorités publiques ont malheureusement mis une croix ces dernières années sur le travail de la terre. Pire, elles ont ignoré la philosophie du développement que prônait l’ex empereur auto-proclamé Jean Bedel Bokassa dans les années 70.‘
Ce dernier avait en effet inscrit l’agriculture comme une priorité des priorités lors du lancement de sa vision politique qu’il a baptisée « opération Bokassa ». Il suffit de sillonner sur tout le territoire centrafricain pour constater les vestiges en ruine de cette philosophie qui avait pourtant donné ses lettres de noblesses à la République centrafricaine.
« Notre politique de la révolution verte se veut orienter vers une économie agraire parce que 80% de la population centrafricaine tire sa richesse et son économie de l’agriculture et de l’élévage » a écrit Michel Amine sur une plaquette de son plan de société parvenue à la rédaction de Centrafrique libre.
A travers sa vision de la révolution verte, le président M. Michel Amine selon le même document veut se différencier des partis politiques établis depuis des années qui ont oublié l’agriculture qui concerne d’abord le paysan centrafricain.
« La révolution verte que prône Michel Amine est la mise en place d’un vaste programme économique basé essentiellement sur l’agriculture et l’élevage.C’est également la volonté de développement d’un programme industriel agro-pastoral basés sur les richesses de la RCA, capables de donner des capacités exportatrices à ce pays. Ce plan peut être mis en oeuvre très rapidement et essentiellement avec la volonté et les efforts des centrafricains avec peu ou moins d’intervention extérieure » peut on lire sur ce document.
Selon nos informations, le président de l’UNDP aurait financé et envoyé ses équipes dans l’arrière pays pour aider et former les agriculteurs aux méthodes qu’il a choisies pour sa révolution verte.
D’après des sources dignes des véhicules flambants neufs mis à la disposition de l’équipe ont plusieurs fois été attaqués dans l’arrière pays. Le sanguinaire et mercenaire Daras aurait confisqué un 4X4 de marque Toyota acheté dernièrement par Michel Amine à CFAO Centrafrique. L’équipe de précampagne sillonnait dans la Ouaka lorsqu’elle avait été prise à partie.
Le candidat Amine Michel veut selon les indications de ce document s’appuyer sur six socles sans lesquels sa révolution verte ne sera qu’une utopie. Il s’agit de la Bonne Gouvernance, les Infrastructures Routières et Fluviales, les Infrastructures de Télécom, les Infrastructures Energétiques, L’Ecole, la Santé et l’eau.
Wilfried Maurice SEBIRO
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