Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique / Présidentielle : le médiateur de la République prône l’apaisement

Publié le jeudi 3 decembre 2020  |  Xinhua
Le
© Autre presse par DR
Le Professeur Faustin Archange TOUADERA a accordé dans la matinée une audience à la Délégation du Groupe de travail sur la citoyenneté, la laïcité, l’inclusion et la protection des minorités conduite par Monsieur Jacques MBOSSO, Médiateur de la République.
Comment


Le médiateur de la République centrafricaine, Jacques Mbosso, a prôné mercredi lors d'une déclaration à la presse l'apaisement, à un jour du verdict de la Cour constitutionnelle concernant la liste définitive des candidats à la présidentielle du 27 décembre prochain.

Lors de cette déclaration, M. Mbosso a exhorté les leaders des partis politiques, quelles que soient leurs tendances, à s'abstenir de toute violence après que la haute juridiction aura rendu sa décision, et à placer au centre de leurs préoccupations les intérêts du peuple centrafricain, longtemps victime des errements des politiciens.

Pour y parvenir, il a exhorté les dirigeants des partis politiques à bannir de leurs actes et propos les discours de haine, d'intolérance et d'égocentrisme.

Il a appelé les femmes à jouer leurs rôles de mères et de filles en conseillant les dirigeants politiques dans le sens l'apaisement, car elles n'ont que trop souffert des multiples crises politico-militaires par le passé.

Il a également exhorté les jeunes à être attentifs et prudents, afin d'éviter les actes inconsidérés susceptibles de nuire de nuire à la paix.

Enfin, il a demandé aux garants et facilitateurs, la mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA), d'accompagner réellement la suite du processus électoral dont le premier tour est fixé au 27 décembre prochain.

Selon des observateurs, des tensions sont attendues si la candidature du principal opposant et ex-président, François Bozizé, était rejetée.

Une guerre civile dans le pays avait éclaté en décembre 2012 entre la coalition rebelle de la Séléka et les forces gouvernementales. La Séléka avait chassé M. Bozizé en mars 2013 pour prendre le pouvoir.
Commentaires