L'année 2020 est une année catastrophique qui ne peut pas se résumer en un mot ou deux. Comme d'autres continents de la planète, l'Afrique a été gravement impactée par la pandémie de nouveau coronavirus. Cette maladie infectieuse y a non seulement fait des dizaines de milliers de morts, mais aussi perturbé la vie des survivants.
En cet hiver 2020, c'est le moment de dire à dieu à cette année indicible et de dire bonjour à l'année 2021. Que veulent nous dire les Africains ordinaires et quels sont leurs souhaits pour l'année à venir? Ecoutons-les.
Que rien de mal ne m'arrive pour pouvoir donner naissance à ma petite fille
Nádia Teixeira, une jeune mère capverdienne et hôtesse de l'air depuis un an et demi chez Cabo Verde Airlines, s'est retrouvée au chômage en raison de l'impact de la pandémie sur l'économie capverdienne.
"Pour moi, ce virus a causé un grand problème parce qu'il m'a empêché de vivre mon grand rêve qui était de travailler comme hôtesse de l'air et de connaître différents pays et d'autres cultures", a-t-elle déclaré à Xinhua.
Pour la nouvelle année, elle souhaite rester en bonne santé, sans contracter le COVID-19, et que rien de mal ne lui arrive pour pouvoir donner naissance à sa petite fille.
J'espère finir les enquêtes de terrain liées à mon mémoire
Abdou Seck, un étudiant sénégalais en master 2 au département d'histoire de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, souhaite bien sûr que l'année 2021 soit meilleure que 2020 et qu'on éradique la pandémie dans le monde une bonne fois pour toutes.
"Le COVID-19 a ralenti tous nos enseignements et recherches. Nous avons accusé d'énormes retards à cause de la pandémie. Les centres de recherche sont fermés depuis presque neuf mois, ce qui a retardé les recherches", a-t-il confié à Xinhua, ajoutant qu'il n'avait pas pu réaliser certaines enquêtes de terrain liées à son mémoire à cause de l'arrêt de la circulation dans son pays.
Que mes revenus reviennent à la normale
Diacounda Sène, une chargée de communication sénégalaise, souhaite que le nouveau coronavirus disparaisse du monde entier et que tout le monde retrouve la santé.
"Mes revenus ne sont plus réguliers du fait des conséquences de l'épidémie, ce qui entraîne des perturbations au quotidien", a-t-elle déploré.
Que 2021 soit une année sans coronavirus
Rokiatou Diakité est secrétaire générale de la Fédération locale des associations de personnes handicapées de la commune 1 du district de Bamako et membre de la Fédération malienne des associations de personnes handicapées (FEMAPH) et de l'Association malienne des artisans en situation de handicap (AMASH). Si elle a bien un vœu pour 2021, c'est que celle-ci soit "une année sans coronavirus".
Et cela d'autant plus, a-t-elle confié à Xinhua, que "les personnes handicapées sont plus pauvres, donc plus exposées que le reste de la population". Elles ont également plus de difficultés à "respecter les gestes barrières" et certaines doivent s'adonner à "la mendicité ou à la prostitution" pour subvenir à leurs besoins vitaux.
"De tous les vœux prodigués, que le meilleur soit d'avoir ceux que nous aimons auprès de nous dans la grâce divine. Bonne année 2021!", a conclu Rokiatou Diakité.