À Bangui, à deux semaines des élections législatives et présidentielle, ce code de bonne conduite initié par le cadre de concertation national des élections devait être signé par les candidats à l’élection présidentielle et les partis politiques. Cependant, la signature a dû être repoussée.
Avec notre correspondante à Bangui, Charlotte Cosset
Le gouvernement, les représentations diplomatiques et les représentants des hautes institutions se sont déplacées. Mais finalement c’est la plateforme des confessions religieuses par la voix du pasteur Guerekoyame-Gbangou qui a annoncé le report de cette signature.
« Tout doit être fait sur la base d'un consensus. Surtout, on se trouve dans le cadre d'un conflit qui a émietté le pays, la cohésion... Il faut bien que l'on prépare les choses pour qu'on ne reparte encore sur une mauvaises bases. On est là pour aider, en tant que leaders religieux, pour parler au coeur des uns et des autres pour qu'ils comprennent que c'est d'abord l'intérêt national qui prime, on ne veut pas privilégier les intérêts égoïstes. »
Seuls trois candidats sur les dix-sept à l’élection présidentielle avaient fait le déplacement. Parmi les réfractaires, la plateforme de l’opposition. « La position de la COD2020 est claire : la signature du code de bonne conduite n’apporte pas une valeur ajoutée au processus électoral d’une part, et d’autre part pour nous, la signature de ce code de bonne conduite doit être le résultat d’un consensus politique découlant de la concertation nationale. Tant qu’il n’y a pas de concertation nationale pas de signature du code de bonne conduite », explique Nicolas Tiangaye, porte-parole de la COD2020.... suite de l'article sur RFI