À moins de deux semaines du premier tour des élections législatives et présidentielles, trois éléments des forces de sécurité intérieure, dont un policier, un gendarme et un soldat FACA ont été tués dans une embuscade dans la localité de Zawa, dans l’une des plus graves attaques contre les forces de sécurité intérieure depuis plusieurs mois.
L’attaque a été perpétrée mardi 15 décembre dans le centre ouest du pays, au village Zawa, situé à environ 240 kilomètres de Bangui.
« Une patrouille mixte des éléments des forces de sécurité intérieure est tombée dans une embuscade sur l’axe Yaloké – Bossemptélé, plus précisément au marché du village Zawa », une localité située dans la préfecture de l’Ombella-Mpoko, a expliqué à CNC une source sécuritaire sous couvert d’anonymat.
« Un soldat FACA, un gendarme et un policier » ont été tués, tandis qu’un autre, un policier, est porté disparu, et plusieurs autres blessés, dont deux grave qui ont étés transféré dans la capitale », ajoute-t-il.
Côté assaillant, on parle également des morts et des blessés, mais on ignore exactement le nombre.
L’attaque n’a pas été officiellement revendiquée, mais des sources locales parlent des miliciens Anti-Balaka à la solde de l’ancien Président François Bozizé, et des combattants rebelles de 3R (Retour, réclamation et réhabilitation), dirigé par le sulfureux chef rebelle camerounais Abas Sidiki.
Pour l’heure, les deux corps, celui du gendarme et du policier se trouvent encore à Zawa.
Au même moment, à Berberati, on signale la présence des éléments armés non loin de la ville sur l’axe Carnot, mais également sur l’axe Gamboula.
À Bozoum, les 3R menacent également de prendre la ville, et la peur s’empare de la localité.