Lourdement armés, les rebelles du CPC, à bord de leurs véhicules et des motos, ont quitté la ville de Bambari à destination de Grimari, située sur l’axe Sibut. Pendant ce temps, à Boali, le calme est revenu après l’arrivée des renforts des forces russes et portugaises.
À quatre jours du premier tour des élections présidentielles et législatives, la situation sécuritaire sur le territoire national demeure inquiétante.
Même si à Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, les rebelles du CPC ont quitté la ville à destination de la ville de Grimari, les bureaux de la préfecture, du commissariat ainsi que de la police locale ont été littéralement pillés et saccagés par un groupe des civils non identifiés.
Cependant, les magistrats, policiers, gendarmes, préfet et d’autres qui ont quitté leurs domiciles pour se cacher dans la base de la Minusca et ailleurs, commencent peu à peu à sortir pour rentrer à la maison.
Le gouvernement, de son côté, prie incessamment les forces portugaises de la Minusca d’intervenir pour neutraliser les rebelles qui progressent désormais vers la ville de Sibut, située à 189 kilomètres de Bangui.
Cependant, à Boali, située à 95 kilomètres de la capitale, la ville est relativement calme, et le convoi des véhicules en partance pour la ville de Béloko, à la frontière avec le Cameroun, est toujours bloqué dans la ville. Sur place, on ne voit que les Portugais de la Minusca, les mercenaires russes et rwandais qui font la navette entre le lieu de l’affrontement et le centre-ville de Boali.
Au même moment, les soldats FACA, basés au centre-ville de Boali, se sont repliés pour la plupart au PK26 sur la route de Bangui, d’autres ont préféré se positionner à la sortie de la ville sur la colline de Kassango.