La Centrafrique est sous tension, à quatre jours de la date fixée par les élections présidentielle et législatives. Depuis bientôt une semaine, une coalition de groupes armés tente d’empêcher la tenue du scrutin et de progresser vers la capitale Bangui. Ce mercredi 23 décembre au matin, des échanges de tir ont été signalés aux environs de Boali, à une centaine de kilomètres de la capitale.
Avec notre envoyée spéciale à Bangui, Florence Morice
« La situation est calme à Bangui », assure ce mercredi 23 décembre à midi la Minusca, la mission onusienne déployée en Centrafrique. Un peu plus qu’habituellement d’ailleurs, la circulation est timide sur les grands axes, car ce matin, la rumeur d’une attaque sur la capitale a créé la panique. Cette rumeur a été propagée par des taxis motos, selon la ministre de la Défense.
Cette rumeur a été démentie depuis. Mais elle a créé la psychose pendant quelques heures. Des habitants, des femmes avec des enfants dans les bras, courraient dans tous les sens, y compris dans le centre-ville. C’est bien le signe que l’inquiétude monte à l’approche du scrutin de dimanche. À la mi-journée, le calme semble revenu.... suite de l'article sur RFI