1,8 millions électeurs étaient appelés à voter, dimanche 27 décembre, pour la présidentielle et les législatives. Mais dans un contexte de regain de tension, avec la menace que faisaient planer les groupes armés sur le scrutin, beaucoup de Centrafricains vivant en dehors de la capitale n’ont pas pu voter. Au lendemain du scrutin, comment réagit-on à ce deux poids deux mesures dans la capitale ?
Avec notre envoyée spéciale et notre correspondante à Bangui, Florence Morice et Charlotte Cosset
À cheval sur une porte en bois dont il change la serrure, dans le quartier de Boy-Rabe à Bangui, Armel est fier d’avoir voté dimanche : « C’est quelque chose de bon. C’est la démocratie qui progresse dans notre pays. Ce n’est pas avec les armes qu’on peut prendre un pays, c’est par les urnes. »