Si la si redoutée attaque de Bangui par les groupes armés coalisés – et soutenus par François Bozizé – n’a finalement pas eu lieu, lors du scrutin du 27 décembre, la capitale centrafricaine peine à retrouver la sérénité, alors que les résultats de la présidentielle ne sont toujours pas connus.
Les moto-taxis vont et viennent dans un intense ballet. Sur les bords de la route qui relie Bangui à Boali, sur laquelle s’écoule une circulation dense, les petits commerçants ont réinstallé leurs étals. Les enceintes d’un des maquis tout proche crachent les rythmes sensuels de « Mbi Yé Mo » (« Je t’aime » en sango), le tube d’Izy et d’Ozaguin sorti il y a près d’un an mais qui continue, ici, de figurer dans le haut de la liste des playlist. On pourrait croire que l’après-midi est ordinaire dans la commune de Bégoua, au nord de la capitale centrafricaine. Mais l’apparente banalité cache mal l’inquiétude des habitants de ce faubourg de Bangui.... suite de l'article sur Jeune Afrique