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Message à la nation de son excellence le professeur Faustin Archange Touadera, Président de la république, chef de l`État a l`occasion du nouvel an 2021

Publié le jeudi 31 decembre 2020  |  Présidence
Faustin
© Autre presse par DR
Faustin Archange Touadera, Président de la république, chef de l’État
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Centrafricaines, Centrafricains ;
Mes chers Compatriotes ;
C’est toujours avec une fierté légitime et un plaisir renouvelé que je m’adresse à vous, au seuil du nouvel an, pour vous présenter ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers, les plus chaleureux vœux pour l’année 2021.

Comme toute nouvelle année, l’année 2021 fait naître une nouvelle espérance pour chacun de nous et pour notre pays.

En pareille circonstance, permettez-moi de vous souhaiter à toutes et à tous, mes vœux sincères de bonheur, tant sur le plan personnel que professionnel.

Je souhaite aussi mes meilleurs vœux à tous les Compatriotes de la diaspora et salue leurs contributions au rayonnement de notre pays à l’étranger, à la vitalité de notre démocratie et au relèvement socio-économique de notre pays.

Je présente également mes meilleurs vœux à nos forces de défense et de sécurité qui, en dépit de l’embargo qui les prive des moyens de défense de l’intégrité du territoire, continuent à se battre sur différents fronts pour protéger le peuple contre les atrocités des ennemis de la paix et du développement de la République Centrafricaine.

Mes vœux vont particulièrement à la MINUSCA, ainsi qu’aux forces spéciales russes et rwandaises qui, au prix de leur vie, combattent aux côtés de leurs frères d’armes centrafricains pour la paix et la démocratie dans notre pays.
Puisse le sang des martyrs versé, loin de leur patrie, mêlé à celui de leurs frères d’armes centrafricains, être une semence de paix, sceller à jamais l’unité nationale, exorciser notre pays des démons de la violence aveugle, de la barbarie, de la haine et de l’autodestruction.

J’associe à ces vœux tous les ressortissants des pays frères et amis qui vivent parmi nous, soit comme membres des missions diplomatiques, soit dans le cadre des missions des Nations Unies, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, de la CEEAC, de la CEMAC, de la CIRGL, de la CEN-SAD ou simplement comme des résidents ayant choisi notre pays comme leur seconde patrie.

Je formule enfin les vœux de paix et de prospérité pour notre cher et beau pays en partage, la République Centrafricaine.

Mes chers Compatriotes ;
Au lendemain du double scrutin présidentiel et législatif, je ne vous dresserai pas le bilan des réalisations au titre de l’année 2020 ; cela a été suffisamment fait durant la campagne présidentielle.

Ce soir, je voudrais évoquer avec vous les défis, mais aussi les meilleures perspectives qui s’offrent à notre pays.

Comme vous le savez, chaque année est marquée par des perspectives et des évènements heureux ou malheureux, des douleurs et des bonheurs ressentis personnellement ou collectivement.

L’année 2020 qui s’achève aura été marquée par d’importants événements dans le monde.
En ce qui concerne particulièrement l’Afrique, notre continent, elle a été marquée principalement par le développement de l’extrémisme violent, la radicalisation, le terrorisme, les catastrophes naturelles liées aux changements climatiques et la pandémie du Covid-19.
S’agissant particulièrement du terrorisme et de l’extrémisme violent, notre région a été le théâtre des attentats terroristes qui ont frappé aveuglement certains pays frères comme le Tchad, le Cameroun, le Burkina- Faso, le Niger, le Mali, le Nigeria, le Kenya, la Somalie, et le nombre des nationalités des victimes est malheureusement effrayant.

Notre pays, situé entre deux grands foyers de terrorisme que sont la Corne de l’Afrique à l’Est et le bassin du Lac Tchad à l’Ouest, avec le phénomène de BOKO HARAM, continue malheureusement de faire face aux atrocités de l’Armée de Résistance du Seigneur de Joseph KONY, au phénomène de transhumance armée, à la criminalité transfrontalière, aux exactions de certains groupes armés auxquelles s’est ajoutée, depuis le 14 mars dernier, la pandémie de Coronavirus.

Ces nouvelles formes de criminalité doivent inciter notre classe politique à plus de sagesse et de retenue dans la manière de régler nos contestations internes.

Mes Chers Compatriotes ;
L’année 2020 qui s’achève a été marquée par deux évènements douloureux pour notre pays, à savoir, la pandémie du Covid-19 et l’attaque perpétrée par la diabolique Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement, CPC.
Mais l’année 2020 a aussi été marquée par un évènement heureux, en l’occurrence l’organisation du double scrutin présidentiel et législatif dans les délais constitutionnels.

En ce qui concerne les défis, je dois rappeler l’avènement de la pandémie du Covid-19 qui est d’ailleurs mondial.

Face à cette pandémie, l’humanité partage un destin commun qui renforce notre adhésion au multilatéralisme et à la solidarité internationale comme mécanismes efficaces de solutions aux défis de dimension mondiale.

Les mesures de riposte prises par le Gouvernement dès la découverte du premier cas, le 14 mars, suivant les préconisations de l’OMS, accompagnées des journées nationales de prière et de jeûne, ont permis à notre pays de résister au choc initial majeur.

Ainsi, notre pays, gloire soit rendu à Dieu, est relativement épargné de cette pandémie, avec moins de 5000 personnes infectées et 63 décès, comparé à ce qui se passe dans le monde.

C’est ici l’occasion de rendre hommage aux Confessions Religieuses de Centrafrique pour leurs incessantes prières adressées à Dieu dont l’exaucement a épargné notre pays de la catastrophe.

Mais nous devons demeurer vigilants en respectant les mesures barrières édictées, tant le fléau mondial devient protéiforme dans certains pays affectés.

Les mesures prises par les différents gouvernements pour contrer la propagation du Covid-19 ont entraîné une récession économique mondiale.
Or, depuis le 30 mars 2016, nous nous sommes attelés à l’œuvre de la réconciliation nationale, à reconstituer l’unité nationale mise à mal par la crise, à reconstruire l’Etat par la mise en place des institutions républicaines, à reconstruire nos forces de défense et de sécurité en mettant un accent particulier sur les caractères multi-ethnique, républicain et non-partisan, à jeter les bases solides d’un développement socio-économique, à reconquérir notre place dans le concert des Nations.

Bien plus, nous avons lancé des chantiers de construction et de réhabilitation d’infrastructures, initié des projets de relance de la production à travers tout le pays et entrepris de satisfaire les besoins vitaux de nos populations, à travers plusieurs chantiers d’infrastructures comme les écoles, les hôpitaux, les routes, les projets agricoles et la fibre optique qui devrait contribuer à assurer la connectivité de notre pays avec le reste du monde ainsi que nos différentes régions entre elles.
Notre pays avait enregistré un taux de croissance économique de 4,5% en 2019, pour la troisième année consécutive, avec une projection de 5% à moyen terme, ce qui constituait l’un des meilleurs taux de croissance dans la sous-région.
Hélas ! L’avènement du Covid-19 a provoqué la revue en baisse de notre croissance à moins de 2% et le retard dans la réalisation de certains projets vitaux, à l’exemple des champs solaires dont la mise en exploitation était prévue pour la fin de cette année.

Mes Chers Compatriotes ;

J’ai le pénible devoir de vous dire ce soir que nous sommes en guerre. La République est en guerre. Sa survie est menacée. Cette guerre asymétrique, nous allons la gagner.

Et pour la gagner, nous devons tous, dans un élan patriotique, soutenir et encourager nos forces de défense et de sécurité ainsi que la MINUSCA, les forces spéciales russes et rwandaises engagées à nos côtés pour mettre hors d’état de nuire la horde de mercenaires, composés essentiellement des anciens bourreaux du peuple centrafricain, réunis pour la circonstance au sein d’une nébuleuse rébellion dénommée pompeusement Coalition des Patriotes pour le Changement.

Comme vous le savez, à la tête de cette association de malfaiteurs qui vient de manquer une énième tentative de coup d’Etat, se trouve l’ancien Président François BOZIZE, appuyé par ses alliés politiques que vous connaissez tous.

Les attaques coordonnées, déclenchées à quelques jours des élections présidentielle et législatives avaient pour but de renverser les institutions de la République et de mettre fin au processus démocratique, en vue d’instaurer une énième transition, un régime de prédation.

Dans leur frénésie, les malfaiteurs tuent, violent nos femmes, nos sœurs et nos filles, détruisent les récoltes, les infrastructures socio-économiques du pays et pillent nos ressources naturelles.

Face à cette agression armée injustifiée, notre pays a le droit naturel de légitime défense, pour maintenir la paix et la sécurité.
Ainsi, au regard des menaces graves et imminentes contre les institutions de la République et le fonctionnement normal des pouvoirs de l’Etat, l’intégrité du territoire et l’exécution de nos engagements internationaux, j’ai fait recours à nos accords de coopération militaire afin de rétablir l’ordre public et le fonctionnement régulier des pouvoirs publics.

Je condamne avec la dernière énergie cette aventure odieuse visant à replonger le pays dans un désastre indescriptible.

Je voudrais en votre nom, remercier les pays amis et frères comme la France, la Fédération de Russie et le Rwanda, la République Démocratique du Congo pour leurs soutiens militaires qui ont permis de contrer la menace.

Je voudrais également remercier les organisations comme l’ONU, l’Union Européenne, l’Union Africaine, le G 5+, la CEEAC, la CIRGL, la CEMAC et la CEN-SAD qui, de manière spontanée, ont unanimement condamné avec la plus grande fermeté, cette énième tentative de déstabilisation de la République et de remise en cause du processus démocratique et exigé des poursuites judiciaires contre les auteurs connus ou inconnus de ces crimes contre le peuple centrafricain.

Je demande donc à nos forces de défense et de sécurité de faire preuve de patriotisme, de courage, de discipline et d’esprit de sacrifice dans le combat contre l’ennemi, en vue de sauver la patrie.

Je demande aux femmes et à la jeunesse centrafricaine de se mobiliser pour barrer la route aux ennemis de la nation qui, par cette entreprise périlleuse, compromettent leur avenir.

Vous le savez, la chaîne de complicité de cette guerre asymétrique contre notre pays est longue, complexe, mais nous sommes tenus de la déterminer.

Je regrette qu’en dépit d’une mobilisation nationale et internationale pour condamner cette agression injuste contre le peuple centrafricain, l’opposition démocratique, réunie au sein de la Coalition de l’Opposition dite Démocratique, COD-20-20, précurseur de la C.P.C, observe un silence incompréhensible jusqu’à ce jour.

Mes Chers Compatriotes;

Durant mon mandat, j’ai indiqué le chemin à suivre pour aboutir à une paix véritable et définitive, à une réconciliation nationale sincère, à un développement durable.

Durant tout mon mandat, je me suis investi à respecter la Constitution du 30 mars 2016, notre loi suprême, à construire l’Etat de droit fondé sur une démocratie pluraliste, à respecter la séparation et l’équilibre des pouvoirs et à assurer le fonctionnement harmonieux de nos institutions.

Durant tout mon mandat, j’ai réaffirmé que le suffrage universel est la seule source de la légitimité du pouvoir politique ; que le peuple centrafricain s’oppose fermement à la conquête du pouvoir par la force, le coup d’Etat ainsi qu’à tout acte de division et d’entretien de la haine.

Je n’ai jamais cessé de rappeler aux professionnels de coups d’Etat et aux entrepreneurs de guerre, que notre loi suprême énonce de manière péremptoire que l’usurpation de la souveraineté par coup d’Etat, rébellion, mutinerie ou tout autre procédé non démocratique, constitue un crime imprescriptible contre le peuple centrafricain et que toute personne ou tout Etat qui accomplit de tels actes aura déclaré la guerre au peuple centrafricain.

Sous mon autorité, le Gouvernement a consenti de sacrifices pour offrir aux anciens dirigeants du pays des conditions de vie acceptables, dignes de leur rang, notamment par la promulgation de la loi fixant le régime de pension accordée aux anciens Présidents et Chefs de l’Etat.

Je dois relever, pour le regretter, qu’en dépit de cette ouverture politique, l’ancien Président François BOZIZE, visiblement rongé par la haine, la rancœur, l’esprit de vengeance, la méchanceté, a une fois de plus fait appel à des mercenaires étrangers ainsi qu’à certains fils égarés du pays, pour se lancer dans une nouvelle aventure criminelle, en tentant sans vergogne de s’emparer du pouvoir de l’Etat par la force.

Mes chers Compatriotes ;

L’un des défis de l’année 2020 est l’organisation réussie des élections présidentielle et législatives du 27 décembre 2020, preuve de la fermeté de notre foi dans la paix et notre attachement à la démocratie comme seul mode de gouvernance de notre pays.

Je voudrais vous féliciter pour la bonne tenue de ces élections historiques qui ouvrent une nouvelle page vers une paix définitive dans l’histoire de notre pays, la République Centrafricaine.

Ces élections qui ont déjoué tous les pronostics diaboliques, ont mobilisé l’ensemble de nos communautés et constitué un moment d’unité du peuple centrafricain contre les forces du mal.

En dépit des manipulations, des désinformations, des intimidations, des violences aveugles, vous vous êtes levés comme un seul homme, pour dire non à la dictature, à la tyrannie, à la haine et à la vengeance.

Vous vous êtes levés comme un seul homme, pour dire que la nouvelle République que nous avons inaugurée le 30 mars 2016, est résolument entrée dans le concert des Nations civilisées.

A la violence des armes, vous avez opposé vos bulletins de vote, armes redoutables contre les criminels sans foi ni loi qui veulent prendre notre pays en otage.

J’espère que les fossoyeurs de la République ont compris cette réponse du peuple, à leur appel machiavélique.

Toute la communauté internationale a salué ces élections, expression, mes chers Compatriotes, de votre maturité politique, car le chaos et l’implosion annoncés par les prophètes de malheurs n’ont pas eu lieu, à leur grande désolation.

Certes, les élections ont été perturbées dans certaines régions du pays, mais on s’y attendait au regard de la détermination des fossoyeurs de la République à rendre le pays ingouvernable, tant que leurs intérêts familiaux et partisans ne seraient pas garantis.

Je vous exhorte à faire confiance à nos institutions, en l’occurrence l’Autorité Nationale des Élections et la Cour Constitutionnelle et d’attendre patiemment et dans la dignité, les résultats de ces élections.

Je tiens à rappeler qu’aucune portion du peuple ne peut continuellement braver les valeurs universellement reconnues de démocratie, d’alternance pacifique du pouvoir, de l’État de droit qui implique le respect de la Constitution, des lois et règlements ainsi que des décisions de justice passées en force de chose jugée, pour prendre tout le peuple centrafricain en otage.

La justice doit s’exercer avec fermeté et sérénité à l’encontre des auteurs, coauteurs, complices et commanditaires de ces nouveaux crimes commis contre le peuple centrafricain par la C.P.C.

Les auteurs de ces crimes doivent être recherchés, arrêtés et punis conformément à la loi.

Il n’y aura pas d’impunité ni de répit pour les auteurs de cette guerre déclarée au peuple centrafricain.

Le Gouvernement de la République emploiera tous les moyens, je dis bien tous les moyens, pour mettre hors d’état de nuire ces malfaiteurs regroupés au sein de la C.P.C.

Le peuple centrafricain a trop souffert. Le sang des Centrafricains a trop coulé. Il est temps de mettre définitivement fin à cette spirale de violences aveugles.

Quelle que soit l’issue du scrutin présidentiel, j’agirai jusqu’à la fin de mon mandat pour vous protéger et protéger notre pays contre les démons de la haine, de la méchanceté, de la rancœur, de la prédation.

J’ai pleinement confiance en votre patriotisme et en votre volonté de tourner définitivement le dos au passé de notre pays, fait de violences aveugles, de coups d’Etat, de mutineries, d’impunité, de mal gouvernance, le tout sur fond de tribalisme, de régionalisme, de népotisme et de toutes les contre valeurs.

Mes Chers Compatriotes ;

L’année 2021 sera aussi marquée par des chantiers de développement, de reconstruction, de réhabilitation des infrastructures socio-économiques de base, de relèvement socio-économique de notre pays.

Pour l’année 2021, je souhaite que nous soyons plus rassemblés, plus unis, pour être forts et que nous privilégions ce qui nous unit sur tout ce qui nous divise.

Nous devons, en cette nouvelle année, regarder au-delà du passé avec sa cohorte de crimes odieux, de haine et de vengeance, pour nous lancer vers de nouveaux horizons, avec toutes les raisons d’espérer un avenir meilleur.

Je sais qu’il existe encore beaucoup de difficultés à surmonter, à vaincre, pour remettre réellement notre pays sur la voie du progrès économique.

Notre pays, vous le savez, a accumulé d’énormes retards dûs essentiellement aux tragédies qu’il a subies pendant plusieurs décennies et à des choix politiques irréalistes.

Pendant cinq ans, nous avons avancé. Mais il reste beaucoup à faire.

Nous devons regarder au-delà de l’année qui s’ouvre pour tracer les meilleures perspectives, de nous offrir les meilleures chances de consolider la nouvelle République que nous construisons patiemment depuis 2016.

La construction d’une nouvelle République, débarrassée de tous les démons de la haine, de violences aveugles, de l’impunité, de la mal gouvernance, a besoin d’une vision à long terme.

C’est pourquoi, et pour terminer, je forme le vœu que l’année 2021 nous conduise sur le chemin de la paix, de la cohésion sociale, de la réconciliation nationale et nous donne l’énergie pour surmonter nos défis, purger nos querelles quasi congénitales et unir nos cœurs pour reconstruire notre pays.

Je vous souhaite à toutes et à tous, une très bonne année, une année de succès, qui voit se réaliser vos espoirs et vos attentes.
Je forme le vœu que cette nouvelle année nous donne l’énergie pour surmonter nos défis, pour purger nos querelles quasi congénitales et unir nos cœurs pour reconstruire notre pays.

Je vous souhaite une bonne et heureuse année, avec une pensée toute particulière pour les personnes malades ou isolées, déplacées, et pour celles ou ceux qui rencontrent des difficultés en ce moment.
Je souhaite un prompt rétablissement aux blessés de la guerre et les assure de la compassion et du soutien de la République.

Je vous exhorte à porter un regard positif sur notre pays et de partager avec moi la conviction que, malgré les difficultés, notre pays recèle de fortes capacités d’initiatives pour rebondir si nous unissons nos cœurs.
Vive la République Centrafricaine !
Que Dieu nous protège tous et chacun d’entre nous!

Je vous remercie.
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