Dix des seize candidats à la présidentielle annoncent dans un communiqué qu’ils ne reconnaissent pas les résultats provisoires de la présidentielle du 27 décembre, et demandent son « annulation ». Lundi, l’ANE a annoncé l’élection du président sortant Faustin-Archange Touadéra dès le premier tour avec plus de 53% des suffrages exprimés. Des résultats qui ne portent que sur la moitié de l’électorat. L’autre moitié n’ayant pas pu voter à cause de l’offensive rebelle en cours dans le pays.
Avec notre envoyée spéciale à Bangui, Florence Morice
Le constat dressé par les signataires de ce communiqué est sans appel : ils estiment que la présidentielle du 27 décembre constitue « un grave recul pour la démocratie », ne « saurait conférer de légitimité » au président déclaré élu et demandent son annulation.
A l’appui de leur requête ils dénoncent de « nombreuses irrégularités » ayant émaillé selon eux le scrutin : un « proportion importante de votes par dérogation », le démarrage tardif des opérations électorales, ou « l’achat de votes ».... suite de l'article sur RFI