Le Porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro a confirmé ce mercredi 6 janvier lors de la conférence de presse hebdomadaire, que des failles ont été enregistrées dans le plan de sécurisation des élections du 27 décembre dernier. Il annonce le renforcement des dispositifs sécuritaires pour les échéances prochaines.
2205 sur 5408 bureaux de vote n’ont pas ouvert leurs portes suite à l’insécurité grandissante le jour des élections alors que le plan prévoit des dispositifs sécuritaires. La Minusca présente dans ces localités n’a pas joué véritablement son rôle face aux menaces des groupes armés. C’est dans ce contexte que le porte-parole de cette institution onusienne a rassuré la réorganisation de ce plan.
Plusieurs préoccupations des organes de presse tournaient autour de l’insécurité qui a empêché la tenue des élections groupées dans le pays. Le porte-parole de la Minusca a reconnu que « des failles ont été enregistrées par rapport au plan de sécurisation des élections du 27 décembre 2020 », a dit Vladimir Monteiro.
« Ce qui nous amène à réorganiser le plan de sécurisation, avec le gouvernement et des acteurs clés de soutien du processus électoral. Il y’a des choses qui fonctionnaient et celles qui n’ont marché, seront corrigées. Les forces de la Minusca et les partenaires centrafricains travaillent là-dessus », a rassuré le porte-parole.
Le dimanche 3 décembre 2021, la ville de Bangassou au sud-Est du pays a été secouée par les groupes armés est présente dans la ville au moment où la CPC fait son entrée./ Auguste Bati-Kalamet