Société
Plus d’horreur que d’horreur pour Charlie Hebdo
Publié le vendredi 9 janvier 2015 | Centrafrique Libre
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Pendant que les yeux et les cœurs de n’importe quel sujet de ce monde s’émeuvent de du triste sort réservé aux innocents journalistes abattus, on n’en peut plus, lâchement et inhumainement et où une fois de plus l’humanité a fait face a la deshumanisation de l’homme, mieux a l’expression de l’animalité dont font montre d’autres hommes, fussent-ils des petits français.Oui des Centrafricains imprudemment éloquents et imbus d’une overdose de patriotisme se moquent de la mémoire des disparus de ce drame, en voulant s’en prendre a Hollande qui a déployé 2000 soldats en Centrafrique pour siéger aux cotés des Anti-Balaka et des ex-Séléka dans la célébration de l’éternité des exactions dans le pays.
La France peut beau hypnotiser ses soldats déployés en Centrafrique, caressant au sens du poil les musulmans encore et toujours armés du km 5 et de bien d’autres coins aussi dangereux que les noms de ces deux meurtriers des douz journalistes de Charlie, est-ce une bonne raison pour rapprocher les deux histoires, encore plus pour s’ironiser de la France et de ses fils qui ont payé de la barbarie d’hommes insensiblement cruels ?
L’on pourrait sans doute profiter de l’occasion et se lancer dans le contraire de la joie, consistant à rire dans le deuil et à pleurer dans le malheur. Ah les Centrafricains, une nouvelle version du masochisme. Les Anti-Balaka peuvent à cœur joie, s’extasier, s’emballer et s’embourber, au point de remplir les gargotes de la place, jacassant et s’abreuvant du fruit des braquages, pillages et autres actes de violence de la même valeur que ceux posés par les lâches assassins de ceux qui auront compris que seul le travail libère l’homme de la servitude de la vie et de l’existence de Charlie. Est-il vrai que la France, en décidant d’intervenir en Centrafrique s’est prise comme engagement le maintien de l’ordre dans tout le pays a la place des forces armées centrafricaines qu’elle refuse, a raison, de réarmer et d’utiliser. En décidant de la sorte, l’ancienne métropole pèse tout au moins le sens des implications de ces actes. Et même s’il faut rappeler Hollande à l’ordre, ce ne sera pas sur des cadavres des braves détenteurs du quatrième pouvoir qu’est la presse, que la raison nous permettre de le faire décemment.
Puisque c’est fait et que la mémoire de ces Français de la rédaction de Charlie a été foulée au point, si la RCA a encore un président, même de transition, il sied de demander pardon a la France mais surtout aux disparus de l’attentat des deux frères qui n’ont que faire de la démocratie et de la liberté d’expression et qui n’attendent certainement que leur dernier moment.
Qui tue par l’épée mourra par l’épée.
Mister
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