Le chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye a déploré mercredi 13 janvier 2021 à Bangui, la perte d’un casque bleu rwandais tombé et un autre blessé au service de la paix en Centrafrique, lors de l’attaque repoussée par les casques bleus, conjointement avec les forces armées centrafricaines (FACA), dans une déclaration du Porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Montéiro.
La déclaration a souligné que les éléments des groupes armés ont subi des pertes en vies humaines, certains ont été arrêtés et des armes saisies.
Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique s’est incliné devant la mémoire de ce casque bleu tout en exprimant ses sincères condoléances à sa famille, au contingent et au gouvernement rwandais.
Selon la déclaration du Porte-parole, la MINUSCA condamne dans les termes les plus forts, l’attaque lancée mercredi 13 janvier 2021 par les éléments armés de la CPC dans les périphéries de Bangui.
La MINUSCA réitère sa ferme condamnation, les attaques des groupes armés coalisés ; anti-Balaka, UPC, 3R et MPC et leurs alliés politiques notamment l’ancien président François Bozizé. La MINUSCA les rend responsables des conséquences de ces violences sur les populations civiles.
Le communiqué relève qu’au cours de cette attaque coordonnée, les éléments armés ont directement ciblé les casques bleus déployés sur les différents axes menant à la capitale. Ces derniers, avec les prompts renforts en troupes et l’appui fourni par des hélicoptères, ont pu contenir et repousser les assaillants dans une action conjointe avec les forces armées centrafricaines.
La mission a également souligné que les attaques contre les casques bleus peuvent être considérées comme crime de guerre et poursuivies en justice.
Suivant la déclaration, le représentant spécial qui est en contact permanent avec les autorités centrafricaines et avec toutes les parties engagées en faveur du dialogue et du rejet de la violence, a rappelé la détermination de la MINUSCA à exécuter son mandat de protection des populations civiles et de sécurisation du processus électoral.