BANGUI - Le gouvernement centrafricain a présenté au public ce jeudi cinq prisonniers de guerre capturés lors des affrontements de mercredi dans le sud-ouest de la capitale centrafricaine Bangui.
"Ces rebelles sont en majeure partie des mercenaires étrangers, ne sachant parler ni sango (langue nationale centrafricaine, ndlr) ni français qui sont les deux langues officielles du pays", a indiqué le ministre centrafricain de la Sécurité publique, Henri Wanzet-Linguissara.
Le ministre a également présenté les arsenaux de guerre interceptés, composés de roquettes, d'armes automatiques, d'importantes quantités de munitions, et des tenues des forces régulières centrafricaines (police, gendarmerie et armée nationale).
Un des combattants centrafricains fait prisonnier, un certain Jospin, a indiqué qu'il a été enrôlé dans la rébellion contre 150.000 francs CFA (environ 265 dollars) et une arme.
Le ministre a remercié tous les Centrafricains qui collaborent avec les Forces armées centrafricaines (FACA) et la force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). Il se propose de présenter d'autres combattants capturés sur le théâtre des affrontements à la périphérie nord de Bangui.
Mercredi, des éléments rebelles ont lancé une offensive coordonnée dans les périphéries nord et sud-ouest de la capitale Bangui. Ils ont été repoussés grâce à la riposte des FACA, appuyées par les casques bleus de la MINUSCA et les forces alliées.