Les forces de l’ordre, basées au checkpoint dans la capitale, ont reçu, chacun, des consignes militaires, bien , celui de réquisitionner des pick-up en très bon état et déposé à la section des recherches et d’investigation (SRI).
Il s’agit d’une mesure phare du gouvernement en ce moment pour déployer les soldats FACA ainsi que les mercenaires russes et rwandais à l’intérieur du pays.
Ce lundi 25 janvier, dix véhicules ont été réquisitionnés et parqués à la section des recherches et d’investigation (SRI). On a expliqué aux conducteurs qu’ils auront leur véhicule que dans deux semaines, le temps de déployer les forces russes, rwandaises et les soldats FACA sur le front. Ainsi, les propriétaires ont montré leur mécontentement, mais n’ont rien à faire actuellement. Certains ont voulu faire recours à la justice, et d’autres se sont dits que rien à faire.
« Il faut d’abord nous demander. Ils nous ont arrêtés comme ça, et nous conduisent à la SRI sans qu’on sache la raison. Vraiment c’est malheureux notre pays. », a déclaré un propriétaire d’un pick-up réquisitionné de force par les forces armées centrafricaines.
« C’est ça l’état d’urgence ? C’est quoi au juste ? Il faut que le ministre de la Défense et celui de la sécurité publique ouvrent leurs yeux pour voir ce qui se passe », s’insurge un autre.
Pendant ce temps, au ministère de la Sécurité publique, c’est le silence total. Personne ne parle, y compris le ministre.