La société pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a signé mercredi avec la compagnie indienne Bharat Biotech (BBIL) un accord de transfert de production concernant son vaccin antipaludique afin d'en élargir la diffusion en Afrique.
Cet accord permettra de transférer sans solution de continuité la fabrication de la partie protéique du vaccin antipaludique de GSK à BBIL, ce qui contribuera à renforcer la lutte contre une maladie qui reste le premier tueur d'enfants et de mères enceintes en Afrique.
"Considérant qu'un enfant meurt du paludisme toutes les deux minutes, garantir l'avenir à long terme du seul vaccin disponible en travaillant de concert avec un des leaders établis du marché comme Bharat Biotech est vital pour poursuivre la lutte contre cette maladie dévastatrice", a déclaré dans un communiqué publié à Nairobi Thomas Breuer, médecin-chef du département des vaccins de GSK.
Cet accord de transfert de production fait partie d'une initiative soutenue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le but d'améliorer à long terme l'accès de la population aux vaccins antipaludiques dans les pays africains les plus touchés.
Selon les termes de l'accord, GSK transférera à son partenaire la fabrication de la partie antigène RTS,S du vaccin, et facilitera l'octroi à BBIL d'une licence sur tous les droits afférents.
Le vaccin antipaludique RTS,S/ASO1, qui est développé depuis 2001 par GSK en partenariat avec PATH, est actuellement testé au Ghana, au Kenya et au Malawi dans le cadre du Programme de vaccination antipaludique.
Depuis le début de ce programme pilote en 2019, 500.000 enfants ont reçu une première dose de vaccin antipaludique dans ces trois pays africains.