Le suspect souffre du sérieux problème du traumatisme crânien, et il a du mal à ouvrir ses yeux pour regarder. Son état de santé inquiète, et ses collègues dénoncent une agression de trop pour les mercenaires russes.
Après des bavures des mercenaires russes contre les civils en province, c’est le tour des éléments des forces de défense et de sécurité intérieure de subir les conséquences fâcheuses du recrutement des mercenaires par le gouvernement .
En effet, le lundi 25 janvier, à la barrière de la gendarmerie du PK9, à la sortie sud-ouest de la capitale, une violente altercation s’est opposé un élément de la gendarmerie aux paramilitaires Russes, et ces derniers ont agressé sauvagement le gendarme qui avait été admis à l’hôpital communautaire quelques minutes plus tard dans un état grave.
En effet, suite à une mésentente survenue après un tir intentionnel en l’aire d’un gendarme contre un pick-up en provenance de l’axe Mbaïki à la barrière du PK9, des mercenaires russes, surpris par ce tir du gendarme, ont voulu le désarmer de force, mais celui-ci refuse d’obtempérer à leur injonction. C’est ainsi qu’ils l’ont pris de force et le tabassant, avant de lui arracher son arme.
Grièvement blessé, le gendarme avait été admis à l’hôpital quelques minutes après son agression. Aussitôt, ces collègues parlent d’une agression de trop pour les mercenaires russes, et demandent au gouvernement de pencher sérieusement sur de tels cas. « Si cela continue, on ne pourra pas laisser ça gratuitement », témoigne un collègue gendarme de la victime.
Du côté du gouvernement , aucune réaction pour le moment, et la famille du gendarme ne demande des explications au ministre de la Sécurité publique.