Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté mercredi les autorités centrafricaines “à entamer un véritable dialogue politique inclusif avec l’opposition politique et les groupes armés” ayant renoncé à la violence, au lendemain du retrait de la coalition d’opposition des élections législatives.
Il s’agit “de désamorcer les tensions et revitaliser le processus de paix”, insiste le chef de l’ONU dans un communiqué, en se disant toujours “très préoccupé par les récents affrontements armés et les menaces contre les populations civiles en République centrafricaine”. La coalition de l’opposition en Centrafrique a annoncé mardi se retirer entièrement des élections législatives, dénonçant un “simulacre” après le rejet de la plupart de ses requêtes en annulation du scrutin du premier tour. A propos des violences dans le pays, Antonio Guterres assure que la mission de Casques bleus déployés dans le pays “maintiendra une posture robuste dans la mise en oeuvre de son mandat, y compris la protection des civils”.
Selon des sources diplomatiques, si une demande récente de la mission de l’ONU d’une prolongation d’un renfort de Casques bleus rwandais exceptionnel devrait être accordée d’ici fin février par le Conseil de sécurité, il pourrait cependant en être autrement pour la requête d’ajouter 3.000 Casques bleus à un contingent déjà très important (environ 12.000 militaires et policiers).