Le porte-parole de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations-Unies en Centrafrique (MINUSCA) Vladimir Monteiro est revenu mercredi 3 février 2021 à Bangui, sur les activités axées sur la situation sécuritaire sur le territoire national dans la semaine du 26 janvier au 2 février 2021, lors d’une conférence de presse hebdomadaire.
Cette rencontre avec les professionnels des média a été une occasion pour le Porte-parole de la MINUSCA, de mettre en évidence les actions menées par les forces onusiennes auprès de la population à Bangui ainsi que dans les provinces.
« La MINUSCA a dénoncé la désinformation et l’intoxication dont elle fait l’objet dans la presse nationale et étrangère. Pour lui, le représentant spécial des Nations-Unies en Centrafrique, Mankeur Ndiaye et l’ensemble de son personnel restent résolument engagés dans la mise en œuvre du mandat de la MINUSCA, pour la paix et la stabilité en République Centrafricaine », a révélé Montéiro.
S’agissant de la levée totale de l’embargo sur les armes qui pèse sur la République Centrafricaine, Vladimir Moteiro a démontré que c’est le conseil de sécurité seul qui est habileté à prendre une telle décision, car la MINUSCA a toujours respecté la souveraineté du gouvernement centrafricain conformément aux différentes résolutions qui ont été approuvées depuis 2013.
Le Porte-parole a réfuté les questions selon lesquelles la MINUSCA entretient des relations directes ou indirectes avec d’autres forces internationales en Centrafrique qui appuient le gouvernement.
Il fait savoir que les forces bilatérales, notamment les Russes, dont il est question dans la presse, n’a établit aucune relation structurelle, directe ou indirecte avec une quelconque force internationale opérant dans un cadre bilatérale en RCA, à l’exception de la France.
Il faut noter que cette conférence de presse a été animée tour à tour par le colonel Abdoul Aziz Fall, Porte-parole de la force, le capitaine Mazalo Agbaport, Parole-parole de la police.