Les forces armées centrafricaines et leurs alliés poursuivent leur contre-offensive pour faire reculer la rébellion. Mardi, ils ont repris aux mains des groupes armés la ville stratégique de Bouar dans le nord-ouest. Parallèlement à ces opérations militaires, des discussions ont été engagées ces dernières 48h entre des émissaires de la CEEAC, la Communauté des Etats d’Afrique centrale, plusieurs acteurs de la rébellion et l'ancien président centrafricain François Bozizé.
Le président de la commission de la CEEAC, l’Angolais Gilberto Da Piedade Verrissimo, mène les discussions. Lundi, selon son entourage, il devait rencontrer l’ancien président Bozizé au Tchad non loin de la frontière avec la Centrafrique. Finalement, ce dernier s’est fait représenter, selon cette source : notamment par son fils Jean-Francis Bozizé, et Makime Mokom, l’un des leaders anti-balaka.
De bonnes sources, Abakar Sabone, une des figures de la rébellion qui ne se trouvait pas loin de la frontière tchadienne, s’est aussi entretenu avec la délégation. Le président de la Commission s’est également rendu au Soudan, affirme une source diplomatique, pour y rencontrer Noureddine Adam, un autre leader de la rébellion. L'objectif est de sonder leurs intentions pour tenter de dénouer la crise en cours en Centrafrique, et préparer le prochain sommet de la sous-région prévu le 2 mars à Luanda.... suite de l'article sur RFI