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Centrafrique-CPI : report de l’ouverture du procès de Alfred Yekatom Rombhot et Patrice Edouard Ngaïssona prévu ce 09 février à la Haye

Publié le mercredi 10 fevrier 2021  |  radiondekeluka.org
Alfred
© Autre presse par DR
Alfred Yekatom Rombhot et Edouard Ngaïssona, detenus depuis 2018 à la prison de la CPI
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L’ouverture du procès de Alfred Yekatom Rombhot et Patrice Edouard Ngaïssona prévue ce 09 février 2021 à la Cour pénale internationale (CPI) est reportée au 16 février prochain. Les deux présumés auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en RCA entre 2013 et 2014 attendent cette audience depuis leur détention en 2018 au quartier pénitentiaire de la CPI.

Selon le bureau de la CPI à Bangui, ce report est dû à des circonstances inattendues liées au Covid-19. Le procès est reporté à la semaine prochaine, le mardi 16 février 2021. Il se déroulera en présence des juges de la chambre de première instance V composé du juge Betram Schmitt, président de l’audience, du Juge péter Kovacs et du juge Chang-Ho Chung.

Lors de l’audience de confirmation des charges déroulée en 2019, la chambre préliminaire II a rendu sa décision, confirmant partiellement les charges qui pèsent sur les sieurs Yekatom et Ngaïssona.

En ce qui concerne Alfred Yekatom Rombhot, la chambre a conclu qu’il existe des motifs substantiels de croire qu’il serait responsable des crimes de guerre à savoir entre autre, meurtres, traitements cruels, tortures, attaques intentionnellement dirigées contre la population civile, enrôlement et utilisation d’enfants de moins de 15ans dans le groupe armé.

Pour Patrice Edouard Ngaïssona, les juges ont conclu qu’il existe aussi des motifs substantiels de croire qu’il serait responsable des crimes de guerre dirigés contre la population civile. Il s’agit entre autre, des crimes de torture, meurtres, viols, le fait de diriger des attaques contre des bâtiments consacrés à la religion, déplacement de la population civile, persécution et pillage.

C’est depuis plus de 2 ans que ces deux anciens leaders des Anti Balaka sont détenus au quartier pénitentiaire de la CPI.

En Centrafrique, les victimes suivent avec beaucoup d’intérêt, l’évolution de la procédure au niveau de la CPI à la Haye.
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