Bangui - Les Centrafricains ne sont pas restés insensibles au malheur qui a frappé les Français en ce début d’année 2015. Par de différentes manières, ils se sont mobilisés pour manifester leur vif soutien au côté des français. Les professionnels des médias centrafricains, en particulier, regroupés au sein de leurs organisations ont condamné l’attaque terroriste contre le siège du journal satirique « Charlie Hebdo » à Paris, le 7 janvier 2015, qu’ils ont qualifié d’une atteinte à la liberté de presse.
Cette attaque terroriste qui a causé la mort de 19 personnes en France a endeuillé la presse à travers le monde. En Centrafrique, l’Association des Radios communautaires (ARC), le Groupement des Éditeurs de la Presse privée et indépendante en Centrafrique (GEPIC), et l’Union des Journalistes centrafricains (UJCA) ont unanimement dénoncé cette fusillade terroriste dont le Journal satirique Charlie Habdo » est victime.
Par ailleurs, les manifestations sont aussi organisées à Bangui la capitale centrafricaine à cet effet. Un jour après la manifestation de la Communauté musulmane de Centrafrique en soutien a la France, des centaines de personnes se sont mobilisées, ce 10 janvier 2015, pour compatir avec la France. Elles ont marché depuis le centre ville pour comme point d’arrivée l’ambassade de France à Bangui.
Cette marche a vu la présence de monsieur Aristide Sokambi et monsieur Victor Wake respectivement ministre à la Défense et ministre à la Communication qui ont exprimé la solidarité du peuple centrafricain au peuple français en ce triste moment de malheur.
Des membres de la délégation de l’Union Européenne et de l’ambassade de France à Bangui ont également honoré leur présence à la mobilisation.
Cette mobilisation vient suite à l’appel de l’Ambassadeur de France à Bangui, Charles Malinas qui a lancé un message aux ressortissants français vivant en Centrafrique et aux Centrafricains qui ont montré leur solidarité à ne pas tomber dans des amalgames qui risquent, dit-il, dans des oppositions qui n’existent pas.
CNC / Bangui / Éric Ngaba