Centrafrique : Le DG Frédéric-Théodore INAMO fait un bilan satisfaisant des recettes douanières de 2020 avec les perspectives à l’horizon 2022

Publié le jeudi 11 fevrier 2021 | Le Potentiel Centrafricain

© Autre presse par DR
Le Directeur général de la Douane centrafricaine Fréderic Théodore INAMO

En premier rang de ces structures d’Etat, se trouve la Direction général des douanes et droits indirects (DGDDI). Bien que fragilisée dans une partie du pays à cause de l’insécurité grandissante, la DGDDI s’est contentée seulement des recettes mobilisées dans certaines localités (les régions Nord-Ouest et Sud-Est voire la ville de Bangui au niveau de l’aéroport) « De nos jours avec la situation sécuritaire où les postes clés sont occupés par les groupes armés, il est difficile de faire un jugement à la Douane. Ce qu’il y a eu comme recette, c’est encourageant et personne ne pouvait imaginer atteindre ces chiffres en dehors de ceux qui cherchent les poux sur la tête du Directeur Général de la Douane dans l’optique de négocier des postes à pouvoir. C’est une honte pour notre pays c’est même ce qui justifie la sous représentativité des Centrafricains dans les organisations de la sous-région et même de l’Afrique. La jalousie, un mal qui vraiment centrafricain », témoigne une source douanière.

Avec le retour à l’ordre constitutionnel qui a porté le président Faustin-Archange Touadéra à la tête de la magistrature suprême de l’Etat, un brave fils du pays a été nommé (19 mai 2016) à la tête de la DGDDI, en la personne de Frédéric-Théodore INAMO qui totalise aujourd’hui 5 ans dans l’accomplissement de cette lourde tâche. Durant 5 ans de gestion à la tête de la DGDDI, Frédéric-Théodore INAMO, entourés des collaborateurs qui l’accompagnent pour la cause nationale, a eu à réaliser plusieurs actions qui contribuent aux performances douanières à travers les recettes mobilisées à chaque année et qui font d’ailleurs la fierté du Trésor public centrafricain, les réformes et modernisation de l’administration, les relations au beau fixe avec l’OMD, le FMI et autres réalisations qui témoignent de l’efficacité de la compétence du DG qui se donne pour la cause de son pays et qui mérite la place qu’il occupe. Certes, les bonnes choses ne durent pas dans ce pays, mais il est néanmoins normal d’apprécier à sa juste valeur ceux qui font la fierté du Centrafrique.

Lors de la présentation du bilan de l’année 2020 le 06 février 2021, à l’occasion d’un grand rapport sur l’esplanade de la DGDDI, le DG INAMO a indiqué que la réalisation de l’année passée est chiffrée en cash à 58 714 135 741 FCFA contrairement à la prévision douanière qui était fixée à 51 771 213 000 FCFA, soit un gap de 7 700 000 FCFA. Et en recettes d’ordre, la DGDDI a réalisé 71.811.214.541 FCFA soit une réalisation annuelle de 130.700.000.000.

Il y a lieu de souligner qu’à l’occasion de ce grand rapport, le DG Frédéric-Théodore INAMO, entouré de ses Directeurs généraux Adjoints, entre autres, Dieudonné KOYANGBO et Daniel NGUEREMI, les Directeurs des services concentrés et déconcentrés, ainsi que les autres cadres et agents de cette institution, a fait un bilan annuel de 2020 qui fait suite aux exigences des partenaires financiers à savoir, le FMI et la Banque mondiale, malgré que la crise mondiale causée par le Coronavirus, provoquant quelques difficultés rencontrées sur le terrain en ce qui est de la mobilisation des recettes, sans oublier la situation sécuritaire dans une partie du pays qui fait tort au travail des douaniers sur le terrain : « Avec cette pandémie sanitaire, il y a eu un sérieux problème qui est celui des transports. Toutes les frontières étaient fermées ce qui a constitué un véritable manque à gagner. Malgré tout la Douane centrafricaine a fait des efforts pour se rattraper, il faut louer cette volonté patriotique », a témoigné une source douanière.

Ceci dit, l’infatigable Theodore Frédéric INAMO a étalé certains projets réalisés en 2020 à savoir, la construction du nouveau bâtiment de la recette de Mongoumba et celui du PK26 ; la construction du logement du receveur de Beloko ; l’informatisation de toutes les recettes de Bangui y compris celles de Beloko, Berberati et Gamboula et il faut aussi signaler que la douane fonctionne avec un système d’Inter connexion SYDONIA++ et d’ici peu nous allons immigrer vers la version word.

Après quelques conseils du directeur général des douanes à ses collègues, quelques certificats ont été décernés à l’endroit d’une vingtaine des douaniers qui se sont distingués positivement par le travail remarquable au cours de l’année 2020, il s’agit bel et bien des douaniers qui exercent à Bangui comme en provinces, c’était vers 9h 47 minutes que ce grand rapport annuel a pris fin avec le slogan d’encouragement du DG aux douaniers centrafricains tout en leurs demandant de redoubler encore d’efforts pour demeurer le leader en matière de perception des droits et taxes.

Selon une source douanière, le Directeur des Douanes centrafricaines, depuis sa prise de fonction, a tout mis en œuvre pour assainir ce secteur clé de l’économie centrafricaine. Malgré la prise en otage de certains postes de douanes par les groupes armés, la douane centrafricaine a une santé que nul homme de bonne foi ne saurait mettre en cause : « L’infatigable Directeur de la douane fait la fierté de tout un peuple. C’est en effet, l’homme qu’il faut pour relever ce secteur. Disponible et rigoureux, ses collègues reconnaissent en lui, un grand manager », a témoigné cette source.

Mais comme en Centrafrique, les bonnes choses ne durent pas, prions à ce qu’il ne tombe pas sous le coup de la corruption comme ses prédécesseurs.

@Bienvenu ANDALLA,

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