En Centrafrique, la situation des nouveaux déplacés inquiète les humanitaires. Ils sont 240 000 environ à avoir quitté leur foyer depuis le début des affrontements, mi-décembre.
Certains ont fui à l’étranger, d’autres à quelques kilomètres de chez eux, comme par exemple sur le site de l’école Houphouët-Boigny de PK22, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bangui.
Près de 2 500 déplacés y sont installés. Ils ont fui une incursion rebelle dans leurs villages et les combats qui s’en sont suivis. Malgré l’immense précarité dans laquelle ils vivent, la plupart n’envisagent pas de rentrer.
Assise sur un tabouret, Anne, 63 ans, fait bouillir quelques feuilles de manioc, glanées dans les environs. Il y a trois semaines, elle a fui sa maison, à l’entrée de son village. Elle est, dit-elle, la première à avoir vu les rebelles arriver.... suite de l'article sur RFI